À l’occasion de la fête patronale Saint-Michel célébrée par la police grand-ducale ce lundi, le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, et le directeur général de la police, Philippe Schrantz, sont revenus sur le travail accompli par les forces depuis le début de la pandémie.
Il n’y a pas eu, ce lundi, la traditionnelle réception de la Saint-Michel organisée par la police : il aurait été en effet impossible de respecter les règles sanitaires en vigueur. Exit donc les membres de la police, des représentants de la Chambre des députés et du gouvernement, des autorités judiciaires, des polices étrangères et des autres administrations luxembourgeoises réunis dans un même lieu. Coronavirus oblige, l’aréopage était réduit et les discours retransmis en direct sur les réseaux internes de la police.
La cérémonie a commencé par un dépôt de gerbes devant la stèle à la Cité policière Grand-Duc-Henri au Findel et au monument de la force publique au « Kanounenhiwwel » en mémoire au personnel décédé en mission, suivie par un service religieux à l’église Saint-Michel, relate le bulletin de presse de la police.
Le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Fox, s’est ensuite exprimé. Il a tenu à remercier les forces de l’ordre «pour le travail extraordinaire fourni lors de ces derniers mois» dans les circonstances inhabituelles créées par la pandémie, rejoint sur ce thème par Philippe Schrantz, le directeur général de la police.
Ce dernier est revenu sur les nombreux défis auxquels la police a dû faire face. Il s’est « réjoui du fait que les structures mises en place dans le cadre de la réforme ont permis d’y faire face ». Grâce à un effort collectif considérable, a encore loué le directeur général, « les agents ont réalisé environ 12 000 contrôles des dispositions prévues dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 et ont ainsi apporté une contribution précieuse pour endiguer la propagation du virus ». Il a par ailleurs « noté avec satisfaction que les mesures de protection mises en place au sein de la police, de même que la responsabilité individuelle des membres de la police ont permis de limiter à trois le nombre des infections au sein des forces de l’ordre ».
Dans ce contexte si particulier, Philippe Schrantz a présenté les statistiques de la criminalité : « alors que certains phénomènes ont baissé durant la crise », d’autres comme ceux concernant les stupéfiants sont restés stables par rapport à 2019, d’autres enfin « ont connu une progression comme les cambriolages dans les voitures et les caves par exemple », rapporte encore le bulletin.
LQ