Deux agents de police ont été blessés durant le week-end. L’un d’eux est en arrêt de travail après avoir reçu un coup de poing à la tête. Les protagonistes des deux agressions ont été arrêtés par les forces de l’ordre qui évoquent une double rébellion.
Le début de l’année 2016 a été particulièrement mouvementé pour deux patrouilles de police.
La première a eu fort à faire avec un consommateur de cannabis, samedi en début de soirée. Repéré par les agents alors qu’il fumait un joint au vu et au su de tous dans la rue de Strasbourg, l’individu a été prié de se soumettre à une fouille corporelle, ce qu’il a refusé.
Clausen : la police face à une dizaine d’excités
Emmené au commissariat, ce dernier s’est vu dresser un procès-verbal. Mais l’histoire ne fait que commencer. L’individu, alors que les policiers l’avaient invité à quitter le poste, a subitement pété les plombs. Il s’est en effet mis à agresser les forces de l’ordre à l’intérieur du commissariat, avant d’être arrêté et de finir la soirée au poste.
Plus tard, dans la nuit de samedi à hier, ce fut au tour d’une seconde patrouille de police d’être prise à partie, du côté des Rives de Clausen cette fois-ci. Il était 3 h passées, lorsque les agents ont été agressés par une dizaine d’individus («de huit à dix personnes», selon le bulletin de la police grand-ducale), alors qu’ils contrôlaient la fermeture des bars.
Un des policiers a eu moins de chance que ses collègues en essuyant un coup de poing au niveau de l’arrière du crâne. Blessé, il a été pris en charge par un médecin qui lui a signifié un arrêt de travail. Les agents ont, entre autres, dû faire usage de leurs bombes au poivre afin de calmer les ardeurs de leurs agresseurs.
Toutes les patrouilles disponibles ont également été déployées pour leur venir en aide.
Les deux principaux protagonistes, qui se trouvaient en état d’ivresse, ont pu être arrêtés et se sont vu remettre un procès-verbal. La police souligne également que les autres agresseurs ont utilisé la force pour tenter d’empêcher les agents de les embarquer.
Le Quotidien