Mercredi, c’était au tour des parties civiles de rentrer dans l’arène. Les trois avocats n’ont pas été tendres avec les prévenus suspectés du détournement de la majorité du capital d’une société immobilière de deux loges maçonniques.
Le linge sale se lave en famille. Pourtant, pour récupérer un patrimoine dont l’origine est contestée alors que personne n’est en mesure de l’attester formellement, les traditionnellement plutôt discrètes loges maçonniques n’ont pas hésité à rendre l’affaire publique. Un de leurs anciens frères et ses deux fils auraient mis la main sur des titres au porteur dont les deux camps clament la propriété.
En ce cinquième et avant-dernier jour de procès, les prévenus ont encaissé les coups assénés par les parties civiles qui n’ont cessé de rappeler le pedigree de leurs frères maçons et ont balayé avec ironie les accusations à peine voilées de «complot».