Ils étaient venus au Grand-Duché pour demander l’asile. Aujourd’hui, ils dorment à Schrassig à cause d’un cambriolage au Limpertsberg le 27 janvier 2017. Et ils ne sont pas près d’en sortir de sitôt.
Mercredi après-midi, le duo originaire de Géorgie a été condamné par la 13e chambre correctionnelle à 18 mois de prison ferme. Avant même que le propriétaire ne découvre les dégâts, une partie du butin d’une valeur de 10000 euros avait été découverte à la Structure d’hébergement d’urgence au Kirchberg (SHUK), sur un lit dans une tente occupée par David S. et Dimitri S.
Lors d’un contrôle de routine d’un agent de sécurité au foyer, ils s’étaient fait surprendre. À l’arrivée des renforts, ils avaient toutefois pris la poudre d’escampette.
Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt européen (MAE), ils avaient été extradés respectivement de Suisse et de France au Grand-Duché l’an dernier. D’après l’enquêteur luxembourgeois, tous deux ont fait pas mal de kilomètres en Europe et sont bien connus des services de police.
Le premier a l’habitude de jongler entre plusieurs identités et se servirait de son statut de demandeur d’asile. Ses empreintes digitales n’ont toutefois jamais changé. Le troisième prévenu, Giorgi G., qui s’était fait remarquer par trois sorties suspectes de la SHUK le jour du cambriolage, a été acquitté. Un doute subsistant quant à sa participation, le parquet avait demandé son acquittement.
F. A.