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Les actes de vandalismes ont diminué au Luxembourg


Les graffitis, les incendies criminels, la destruction de matériels publics font partie des actes de vandalisme (Photo : Fabrizio Pizzolante)

François Bausch divulgue, ce lundi, des données sur les actes de vandalisme impactant les bâtiments ou installations publiques. Sur les cinq dernières années, ces derniers sont en baisse.

Les bâtiments ou installations publiques sont-ils des cibles privilégiées pour les vandales ? Dans une question parlementaire, les députés Max Hahn et Claude Lamberty ont interpellé le ministre de la mobilité et des travaux publics sur ce thème. François Bausch a divulgué dans sa réponse quelques données quant aux nombres d’actes de vandalisme, de personnes verbalisées ainsi que sur le cout de réparation de ces délits.

Une baisse de 22% en cinq ans

En cinq ans, le nombre d’actes de vandalisme impactant des bâtiments ou installations publiques est passé de 1854 en 2017 à 1448 en 2021. Soit une baisse de 22%. Parmi ces délits sont répertoriés par la police grand-ducale : les graffitis, les incendies criminels, la destruction de lumières et de fenêtres. C’est en 2018 que les malfrats ont le plus œuvré avec 1873 détériorations. 

En moyenne, par an, 600 personnes ont été verbalisées pour des actes de vandalismes au Grand-Duché. Dans le détail, une baisse importante a été observé entre 2020 et 2021 avec une diminution de 20% des verbalisations.

Sur les couts de réparations, François Bausch reste plutôt vague car celles-ci « sont en partie effectuées directement par le service des ateliers de l’administration des travaux publics, par des privés ou par des entreprises extérieures ». Le ministre annonce des sommes comprises entre 1000 et 10 000 euros. 

Les écoles touchées

À ces chiffres, François Bausch ajoute que 71 % de ces faits survenus au cours des 5 dernières années, se sont déroulés sur la voie publique et 6,2 % dans et autour des écoles. Comme cela a pu être le cas, en octobre dernier dans l’école maternelle de Koerich.

À travers sa réponse, il explique que deux sortes de solutions sont pour le moment exploitées. Soit répressives avec la verbalisation des responsables, soit préventives avec la mise en place installations qui ne peuvent pas être vandalisées ou détruites.