Le parquet de Luxembourg a fait une mise au point jeudi au sujet de « l’affaire dite CIGR Syrdall », qui prend de l’ampleur depuis quelques jours. Le Centre d’initiative et de gestion régional fait en effet l’objet de plusieurs plaintes.
Tout est parti, le 22 mai dernier, d’une dénonciation de la part de l’Administration communale de Contern contre le CIGR Syrdall (dont la commune fait partie, NDLR). Cette dénonciation portait sur des faits présumés de «harcèlement sexuel » et sur un volet « économique et financier », rapporte le parquet, qui dit avoir « aussitôt chargé la police judiciaire de procéder à une enquête préliminaire ».
Selon nos confrères de RTL, le responsable du CIGR aurait harcelé sexuellement plusieurs collaboratrices par l’envoi notamment de photos et de messages. « Après avoir mené des auditions de personnes susceptibles de pouvoir éclaircir les faits allégués, la police judiciaire n’avait pu recueillir aucun élément de preuve qui aurait confirmé les reproches formulés », précise jeudi le parquet.
Nouvelles dénonciations
L’Administration judiciaire a finalement classé cette affaire au cours de l’été, précise-t-elle.
Sauf qu’en date du 10 octobre, le parquet a été saisi de «deux nouvelles plaintes» émanant de l’Administration communale de Contern, dont une avec constitution de partie civile, et d’une dénonciation du ministère du Travail «à l’encontre d’un employé du CIGR Syrdall» et contre X.
Des dossiers qui suivent leur cours, conclut le communiqué du parquet sans autre détail sur le contenu des nouvelles plaintes.
LQ