À la fin du mois de septembre, un mouton a été retrouvé à moitié dévoré dans son enclos. Selon les experts, c’est un chien qui a commis cette attaque.
Le loup a refait son apparition en Rhénanie-Palatinat, dans l’est du Land, et chez nos voisins français en Moselle et en Meuse. Est-il déjà au Grand-Duché? Le 26 septembre, près de Kayl, un mouton a été tué par un canidé dans son enclos. L’attaque a eu lieu la nuit, sans aucun témoin. En découvrant le corps mutilé de l’animal, le propriétaire a immédiatement contacté les services de l’État. L’administration de la nature et des forêts a été chargée d’enquêter sur cette mort.
Le loup était-il le coupable de cette agression? Le doute était permis. En effet, les chiens attaquent parfois le petit bétail, mais ne le dévorent pas après l’avoir tué. Ce n’était pas le cas à Kayl, le mouton était à moitié dévoré. Des échantillons ont été prélevés et envoyés à un institut situé à Francfort. Les résultats viennent de tomber : c’est bien un chien qui a tué ce mouton!
Les chiens, suspects numéro un
Ce type d’attaque, causé par des chiens domestiques, est très fréquent. D’ailleurs hier, en rendant public ce résultat, les autorités en ont profité pour souligner qu’elles étaient confrontées à une recrudescence de chiens errants sans maître dans le sud du pays. Ils peuvent constituer un danger à l’équilibre de la nature en dérangeant (pour ne pas dire en dévorant) des espèces se trouvant dans les zones naturelles protégées du sud du pays. Au-delà, de s’attaquer aux animaux d’élevage dans leur enclos…
Les chiens domestiques représentent aujourd’hui un problème bien plus important pour les bergers que les prédateurs sauvages comme le lynx ou le loup. Problème : en cas d’attaque de chien le berger n’est pas indemnisé car on retrouve rarement le propriétaire de l’animal. De l’argent est versé en compensation uniquement si c’est le loup qui attaque. C’est pour cela que certains crient tout de suite au loup quand ils découvrent une de leur bête égorgée dans son enclos…
Le Quotidien