Selon l’épouse, poursuivie pour violences conjugales, son mari la mettait « au quotidien sous pression ». Courant août, après une dispute en déballant des cartons à Nilvange, elle a sorti un couteau. Ce geste l’a conduit devant le tribunal judiciaire de Thionville.
« Ce jour-là, ma cliente a pété un plomb. Elle a voulu lui arracher le téléphone des mains car il la filmait. Elle a été mise sous pression. Il n’y a pas d’ITT pour la victime. Aujourd’hui, il faut que ce couple puisse discuter pour savoir ce qu’il est possible de mettre en place. »
Mari et femme depuis quelques années, tout juste jeunes parents, les voilà embarqués dans la machine judiciaire depuis la mi-août. À cette époque, une enquête en flagrance est ouverte après que la maman a sorti un couteau alors qu’elle déballait des cartons. Elle et son mari venaient de se disputer. Une énième fois, apprend-on dans les procès-verbaux d’auditions. Sauf que là, la jeune maman est poursuivie pour violences et menace de mort.
Relaxée pour les violences
Absent lors de l’audience du lundi 17 octobre, le père ne pourra pas livrer sa version devant les juges. Tout le contraire de la mise en cause qui a engagé des soins et continue de dénoncer le comportement de son époux. Soit notamment le fait de vouloir divulguer à ses parents qu’elle avait avorté, ou qu’elle fumait. Des comportements mal vus par la famille.
Le tribunal judiciaire de Thionville a prononcé la relaxe concernant les faits de violence et a retenu la menace de mort. Elle écope de quatre mois de sursis probatoire pendant deux ans, avec l’obligation de soins et l’interdiction de porter une arme pendant deux ans. Sa condamnation ne sera pas inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire.