Accueil | Police-Justice | Home-jacking chez Charles Goerens : 7 ans au lieu de 10 ans de prison ferme

Home-jacking chez Charles Goerens : 7 ans au lieu de 10 ans de prison ferme


Le prévenu espérait obtenir une réduction de peine en faisant appel. Il a obtenu gain de cause.(Photo : archives lq/Julien Garroy)

La Cour d’appel a prononcé une peine moins sévère que la chambre criminelle de Diekirch en juillet dernier.

Le 9 septembre 2018, l’eurodéputé Charles Goerens (DP) et sa femme avaient été victimes d’un home-jacking. Vers 3 h, deux individus cagoulés s’étaient introduits dans leur maison. Arraché de son sommeil, le couple avait été contraint par le duo armé d’ouvrir ses deux coffres-forts. Ces derniers étant vides, les malfrats s’étaient rabattus sur deux cartes de crédit. À l’aide du code PIN extorqué, ils avaient réussi à retirer 1 000 euros. L’un s’était rendu en voiture à un distributeur de billets, tandis que l’autre retenait le couple. Ils s’étaient aussi emparés d’un sac Louis Vuitton, d’un portable ainsi que d’une voiture de la famille.

Mi-mai 2019, l’un des deux hommes avait pu être arrêté à Ettelbruck. Identifié grâce à ses traces ADN retrouvées au distributeur et dans la voiture à bord de laquelle il avait pris la fuite, Vinko J. (22 ans) dort depuis à Schrassig. Condamné en juillet dernier par la chambre criminelle de Diekirch à dix ans de réclusion ferme, il avait interjeté appel… dans l’espoir d’obtenir une réduction de peine. Il a obtenu gain de cause.

Aveux et collaboration avec la police

Alors que le parquet général demandait la confirmation de sa peine, la Cour d’appel a ramené sa peine de réclusion à sept ans. Dans leur arrêt rendu, mercredi après-midi, les magistrats ont notamment retenu comme circonstances atténuantes, les aveux du prévenu et sa collaboration avec la police. Le jeune homme, déjà condamné pour des cambriolages en 2014 et 2016, ne pouvait plus bénéficier d’aucun sursis

Fabienne Armborst