Guadeloupe : 1 200 personnes évacuées d’un hôpital après un violent incendie

Un violent incendie qui s’est déclaré mardi au Centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre, sans faire de victimes mais conduisant à l’évacuation de 1 200 personnes, a été éteint, a indiqué mercredi après-midi la préfecture.

Les sapeurs-pompiers ont « éteint l’incendie et commencé les premiers déblaiements », en début de matinée heure locale, selon un communiqué. « Tous les patients ont été mis en sécurité », ajoute la préfecture. Ils ont été évacués vers d’autres structures hospitalières ou au Palais des Sports du Gosier alors qu’une dizaine devaient être transportés par avion militaire en Martinique. Dans l’attente de la remise en état du CHU de Pointe-à-Pitre, « un hôpital de campagne arrivera de métropole et sera déployé en Guadeloupe dans les prochains jours », ajoute la préfecture de Guadeloupe.

La vétusté des lieux en question

L’incendie s’était déclaré mardi vers 15h locales, selon les premières constatations, au niveau d’un local technique. « Le service de réanimation, le service de la maternité, les urgences et les tours nord et sud ont été évacués », a indiqué la préfecture. Le directeur général adjoint du CHU, Alain Philibert, avait auparavant indiqué que « près de 700 patients et environ 500 membres du personnel plus les visiteurs » avaient été évacués. Parmi les 700 patients, 450 étaient hospitalisés, les autres étaient en consultation. Des tentes du Samu et du Service militaire adapté ont été installées pour faciliter les évacuations et la circulation des ambulances.

L’incendie a nécessité l’intervention de 72 sapeurs-pompiers. Des fumées s’étaient propagées dans d’autres parties du CHU par des gaines techniques, selon la préfecture. Si dans les médias locaux, la vétusté de l’établissement hospitalier est soulignée, « ce n’est pas le sujet », avait indiqué le directeur général adjoint du CHU, « on construit un nouveau CHU et dans cinq ans on y sera. Il est vétuste, certes, mais n’importe quel établissement confronté à ce type de situation est obligé de prendre ces mesures-là ».

Le Quotidien/AFP