Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le Groupe de support psychologique luxembourgeois (GSP), rattaché à la Protection civile, connaît des tensions depuis plusieurs semaines. Son chef de groupe adjoint vient de démissionner, a annoncé jeudi le directeur.
Le mouvement de protestation et les remous qui agitent le GSP font suite au procès du curé de Belair poursuivi pour viol sur mineur à la mi-novembre 2016. L’homme d’Église avait été acquitté le 20 décembre dans cette affaire. Lors du procès, le chef de groupe adjoint, Léon Kraus, avait apporté son soutien au prévenu. Quatorze membres ainsi que le chef du GSP ont alors décidé de poser leur démission. Car Léon Kraus, un temps suspendu de ses fonctions par l’Administration des services de secours puis réintégré, entendait rester actif dans le groupe. D’où le mécontentement de ses collègues.
« Afin de mettre fin au différend existant », le directeur du GSP, Paul Schroeder, a convié mercredi tous les membres à une réunion. A l’issue de laquelle Léon Kraus a finalement accepté de démissionner de ses fonctions.
« La nécessité de maintenir le fonctionnement et la disponibilité opérationnelle du GSP exige de mettre l’intérêt général de l’Administration des services de secours et du GSP avant l’intérêt personnel de ses membres », a précisé Paul Schroeder dans un communiqué. Le groupe espère « maintenant prendre un nouveau départ en toute sérénité » pour continuer d’assurer sa mission quotidienne de prise en charge et d’accompagnement psychologique lors d’accidents et catastrophes.
Le Quotidien
