L’homme auquel on reproche d’avoir lancé, par téléphone, une fausse alerte à la bombe à la cité judiciaire le 6 décembre 2011, vers 14 h 15, devait se présenter hier matin devant les juges.
Comme le prévenu âgé aujourd’hui de 58 ans était une nouvelle fois absent, l’affaire a été prise par défaut. Le tribunal a entendu l’employé de la centrale téléphonique de la cité judiciaire, ainsi que l’enquêteur. C’est par le biais d’un traçage de téléphone que la police était tombée sur le suspect.
L’examen de sa voix avait permis de confirmer les soupçons. Le fait que, le jour même, l’homme devait se rendre à une audience n’a pas forcément parlé en sa faveur. Après cet appel téléphonique, l’ensemble de la cité judiciaire avait été évacué et un périmètre de sécurité instauré. À noter que c’était à l’époque du procès Luxair.
Le représentant du parquet a requis, hier, une peine d’emprisonnement d’un an et une amende contre le quinquagénaire pour cette fausse alerte. Ce dernier a déjà passé quatre mois en détention préventive. Le tribunal rendra son jugement le 15 octobre.
F. A.