Évasion d’un détenu : la police grand-ducale très critiquée sur Facebook

L’évasion vendredi d’un détenu du Centre Hospitalier de Luxembourg, arrêté après quelques heures de cavale, a suscité de vives réactions sur la page Facebook du Quotidien. Les critiques pleuvent sur la police.

Vendredi en fin d’après-midi, alors qu’il recevait des soins au CHL, un prisonnier a réussi à prendre la fuite menottes aux poignets. Un avis de recherches a aussitôt été lancé et une chasse à l’homme engagée. Le fugitif a pu être appréhendé au cours de la soirée, dans un quartier de la capitale. Il a ensuite été reconduit au centre pénitentiaire de Schrassig.

L’événement a engendré une grande inquiétude parmi la population – qui avait été appelée à la vigilance par les forces de l’ordre – mais aussi de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. La grande majorité s’en prend aux policiers en charge de la surveillance du détenu et à travers eux, la profession toute entière est pointée du doigt.

« Vive la police de Luxembourg, même pas capable de surveiller un détenu, en plus c’est pas la première fois », raille un internaute, ponctuant ses remarques d’émojis hilares. « Non mais sérieux !!! Ça fait au moins le dixième qui s’enfuit du CHL et les policiers n’ont rien appris depuis ?!!! », renchérit un autre. Beaucoup abondent dans ce sens.

« Faites leur travail »

Plusieurs insistent aussi sur le fait que « pour les PV, ils sont imbattables », pour une voiture « mal garée, ils sont à quatre sur la personne », « ils jouent trop les malins ». Certains reviennent en outre sur l’opération coup-de-poing menée récemment dans le milieu de la drogue à Esch-sur-Alzette, où « ils étaient 150 pour attraper 8 dealers ».

Quelques voix s’élèvent toutefois – non sans se faire rabrouer – pour défendre les fonctionnaires grand-ducaux. « Les évasions ça arrive partout pas qu’au Luxembourg, donc arrêtez de blâmer le corps policier pour une maladresse d’un des leurs », tente une utilisatrice de Facebook, citant l’exemple du braqueur Redoine Faïd en France. « Des commentaires à deux balles […] Faites leur travail, après vous pourrez critiquer », s’agace également une seconde.

A noter que les circonstances dans lesquelles l’individu s’est échappé du CHL ne sont pas connues.

LQ