Accueil | Police-Justice | Après la mort du motard à Differdange, la police technique bloque la rue Émile-Mark

Après la mort du motard à Differdange, la police technique bloque la rue Émile-Mark


L’artère a été fermée à la circulation trente minutes.  (Photo : le quotidien)

Après le dramatique accident qui a coûté la vie à un motard jeudi soir, la police technique est à nouveau intervenue sur les lieux lundi matin, à 9 h.

Quand une artère aussi importante que la rue Emile-Mark à Differdange est bloquée une demi-heure durant, cela ne passe pas inaperçu, ne serait-ce que pour les embarras de circulation occasionnés au carrefour qui conduit les voitures à Niederkorn, Oberkorn et au centre-ville. L’opération avait été annoncée sur l’application de la Ville de Differdange, mais les passants bloqués sur les trottoirs n’étaient pas forcément au courant de sa tenue ou de sa teneur. Les marquages au sol au croisement de la rue Émile-Mark, qui mène au centre-ville, et de la rue Michel-Rodange, qui mène au parc Gerlache, et la présence de deux agents de la police technique – c’était inscrit sur le dos de l’un d’eux, une femme – donnaient pourtant des indices assez évidents sur le drame qui s’était produit là et la nécessité de réunir le maximum d’éléments pour documenter ce qui avait été un accident mortel.

Jeudi soir, en effet, après avoir reçu des soins médicaux d’urgence sur place, un motard de 28 ans a succombé à l’hôpital aux graves blessures que lui a causées la collision de son engin avec une voiture de type monospace. Le profond impact visible du côté arrière droit de l’automobile en disait long sur la violence du choc. Et la moto avait fini sa course non loin du garde-corps qui sécurise la circulation sur les trottoirs à hauteur de l’école fondamentale du centre. Bien sûr, la police technique était intervenue une première fois tard jeudi soir, trois heures environ après l’accident survenu vers 20 h 45. Mais l’enquête que le parquet avait demandé de mener au service de mesure et d’identification nécessitait manifestement un retour sur les lieux, où des marquages au sol figurant la position respective des deux véhicules attendaient les agents. Pour avoir une image la plus complète possible des lieux, il a suffi de deux instruments et de 25 minutes de travail. Monté sur un trépied, un appareil compact, une sorte de scanner, a saisi la «scène» à 365 degrés, puis, sorti d’une mallette, un drone, piloté avec dextérité, s’est envolé pour obtenir de précieuses prises de vues. Le tout sous l’œil des passants, qui ont patiemment attendu de pouvoir traverser les lieux, non loin de la halte ferroviaire de Differdange, où les voyageurs en attente de leur train n’ont pas manqué d’être intrigués par ce qui se passait en contrebas des quais.

M.S.

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD .