Ce mardi, au centre douanier, des agents s’affairaient pour organiser un contrôle complet des poids lourds et autres transports de marchandise. Plusieurs points administratifs et de sécurité ont été vérifiés, sous l’œil de la ministre des Finances, Yuriko Backes.
Si vous vous trouviez au volant d’un poids lourd ce mardi sur les routes du pays, il y a de grandes chances que vous ayez été intercepté par les douanes et ayez subi une inspection en règle. L’inspection générale opérations sécuritaires de l’administration des Douanes et Accises (ADA) et la Société nationale de contrôle technique (SNCT) organisaient en effet un contrôle de grande envergure.
Pour chaque véhicule arrêté, les agents de l’ADA ont d’abord vérifié les documents de bord, du temps de conduite et de repos, ainsi que du paiement du droit d’usage (Eurovignette). Puis dans un second temps, ils ont vérifié l’arrimage des charges, suivi, le cas échéant, par un scan des véhicules à l’aide du scanner mobile (photo). Un dispositif qui a fait ses preuves en janvier, quand le scan a permis de saisir une quantité de 290 kg de haschisch.
Les inspecteurs techniques de la SNCT s’assuraient, eux, de la conformité technique des véhicules. Dans une optique de sécurité routière, tout véhicule défectueux ou non conforme doit être remis en état avant de pouvoir continuer à circuler sur la voie publique.
Cette collaboration entre l’ADA et la SNCT a permis, au cours du premier trimestre, d’émettre des avertissements taxés à hauteur d’un peu plus d’un demi-million d’euros, selon le ministère des Finances. Yuriko Backes était d’ailleurs présente au centre douanier ce matin, pour assister à cette opération et s’est réjouie «de constater l’efficacité du contrôle intégré mené par nos douanes en collaboration avec la Société nationale de contrôle technique. Cette coopération régulière est un véritable atout dans nos efforts pour assurer la conformité des véhicules et protéger nos routes».