Covid-19 à Schrassig : 23 détenus contaminés, des mesures jusqu’au 7 décembre

Le Covid-19 continue de sévir en prison. Après de premières contaminations recensées début novembre, la prison de Schrassig poursuit ses mesures restrictives jusqu’au 7 décembre.

Ils sont actuellement 23 détenus testés positifs au Covid-19 en cette fin du mois de novembre, soit 15 de plus qu’il y a deux semaines. Face à cette hausse, la prison de Schrassig a décidé de prolonger ses mesures restrictives pour deux semaines supplémentaires, jusqu’au 7 décembre inclus. 

Contactés, les responsables de la prison n’étaient pas en mesure de préciser si les détenus positifs étaient vaccinés contre le Covid-19 ou non. Des données “confidentielles”, uniquement accessibles par le service médical de la prison. 

À l’heure actuelle, aucun taux de vaccination n’a jamais été dévoilé pour le centre pénitentiaire. La faute à une “population qui fluctue chaque jour”, notamment avec les sorties et arrivées de détenus, souligne une porte-parole. 

Covid Check obligatoire pour les visiteurs, mais pas le personnel 

Des entrées désormais soumises au régime Covid Check. Les visites du centre sont ainsi maintenues, mais avec un maximum de deux visiteurs par détenu (enfant inclus), derrière une séparation en plexiglas et uniquement s’ils possèdent le précieux sésame. 

Un laissez-passer qui n’est actuellement pas exigé pour le personnel de la prison. “Ils doivent porter un masque et garder leurs distances”, détaille la porte-parole, en précisant que l’instauration du Covid Check pour les salariés de Schrassig « n’est pas prévue ».

Un statut privilégié qui agace, notamment du côté de l’association « Eran, eraus… an elo”, qui ne comprend pas pourquoi le Covid Check n’est exigé que pour les visiteurs et pas pour les personnes qui côtoient les prisonniers au quotidien…

Au-delà des 23 détenus positifs, 60 se trouvent pour le moment en quarantaine. L’administration pénitentiaire souligne que les mesures prises seront “adaptées en fonction de l’évolution de la situation”, qui reste surveillée de manière continue. 

Sophie Wiessler

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