L’administration des enquêtes techniques (AET) a publié un rapport d’étape concernant l’accident ferroviaire du 14 février 2017 à Dudelange. Le parquet du Luxembourg a dévoilé les résultats.
Un an après la catastrophe ferroviaire du 14 février 2017, pendant lequel le conducteur du train CFL a perdu la vie, l’AET dévoile un nouveau rapport. Plusieurs facteurs seraient à l’origine de l’accident.
Dans un communiqué, le parquet du Luxembourg les énonce, expliquant d’abord que « le facteur humain aurait joué un rôle dans la genèse de l’accident » et que « le conducteur du train voyageurs TER 88807 n’aurait pas pris note d’un signal fixe avancé. Il aurait remarqué le signal d’arrêt final trop tard, et aurait déclenché le freinage d’urgence à ce moment seulement ».
Un défaut technique serait également en cause: « le point fixe sur les rails, dit le ‘crocodile’, n’aurait pas envoyé d’impulsion électrique – qui aurait dû informer le machiniste sur la position du signal fixe avancé – à l’automotrice ». Cette faille technique expliquerait que le freinage d’urgence automatique n’ait pas fonctionné, et n’aurait donc « pas pu pallier à l’absence de freinage de la part du conducteur ».
Selon le parquet du Luxembourg, « l’enquête ayant pour but de déterminer la cause exacte du non-fonctionnement du ‘crocodile’, s’avère très technique et est toujours en cours », ajoutant qu' »à ce stade, il n’existe pas d’indice(s) quant à un éventuel défaut d’entretien ».
Enfin, il indique qu’une enquête est en cours pour déterminer « si le machiniste était en communication au moment de l’accident par le biais de son portable privé », mais rappelle qu' »à ce stade de l’instruction judiciaire il est prématuré pour avancer une date à laquelle des conclusions définitives pourraient être présentées ».
Le Quotidien