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Clausen : ivre, il avait tenté de passer la barrière du parking sans payer…


Avec sa manoeuvre, la barrière s'était cassée en deux. À la barre, l'automobiliste a promis de rembourser les dégâts. (Photo : archives lq/Didier Sylvestre)

Avec 1,81 g d’alcool dans le sang, un jeune automobiliste n’ayant pas réussi à retrouver son ticket de parking en avait profité que la barrière s’ouvre pour la voiture devant lui… Il avait rendez-vous mercredi devant le tribunal correctionnel.

C’est une soirée entre copains qui a eu son prix… après coup. Le 9 février dernier, vers 3 h 30, au lieu de s’acquitter de son ticket du parking souterrain des Rives de Clausen et de l’introduire dans la borne à la sortie, un jeune automobiliste a tenté de passer la barrière en même temps que la voiture qui le précédait. Résultat des courses : une barrière brisée en deux. Mais cela ne s’arrête pas là. Au lieu de constater les dégâts, le jeune homme de 26 ans poursuit sa route. Il n’ira pas très loin. Car la police était stationnée à l’extérieur, au niveau du pont. Cela suffit toutefois pour parler d’un délit de fuite devant le tribunal. S’y ajoute la conduite en état d’ivresse. Le test d’alcoolémie avait révélé un taux de 1,81 g d’alcool par litre de sang.

«Je pensais avoir mon ticket, mais je ne l’ai plus retrouvé. C’était une erreur de vouloir suivre la voiture devant moi.» Peu fier de ce qui s’est passé, le prévenu s’est présenté mercredi matin face au juge et a exprimé ses regrets. «Ce n’est pas dans mes habitudes de boire tant d’alcool», ajoutera le jeune homme qui travaille comme kiné et qui a donc besoin de son permis, notamment pour les rendez-vous à domicile.

«C’est une erreur d’un soir qui va lui servir de leçon»

Celui qui avait déclaré à la police penser que la barrière avait juste frôlé le toit de son véhicule a dû se rendre à l’évidence que les dommages étaient plus importants. Si avec le polish il dit avoir réussi à gommer les petites rayures de son véhicule, il lui reste aujourd’hui le coût de la barrière. Un dommage qu’il compte bien régler au propriétaire du parking. «Ce n’est pas un rebelle, il assume ses responsabilités», a appuyé son avocate Me Barbara Koops, invoquant des circonstances atténuantes et demandant d’assortir l’intégralité de la peine d’un sursis. «C’est une erreur d’un soir qui va lui servir de leçon.»

Le parquet réclamera au final une interdiction de conduire d’un total de 36 mois et une amende contre le prévenu sans casier judiciaire.
Prononcé le 19 mai.

Fabienne Armborst