La jeune Béatrice a été retrouvée lundi avec les poignets liés et une cordelette autour du cou. Il s’agit bien d’un meurtre.
[Best_Wordpress_Gallery id= »29″ gal_title= »Béatrice 2″]Le corps de l’adolescente de 14 ans a été découvert lundi par un promeneur à cet endroit, au milieu d’une sapinière. (Photo : Claude Petit/L’Avenir)
L’émotion était très vive hier à Arlon, au lendemain de la découverte du corps sans vie de Béatrice Berlaimont, cette jeune adolescente de 14 ans qui avait disparu le 21 novembre.
Alors que les résultats de l’autopsie n’étaient toujours pas connus hier en fin de journée, on sait cependant de façon certaine que l’adolescente a été retrouvée, lundi, avec les poignets liés et une cordelette passée autour de son cou. Il n’y aurait pas de traces apparentes ni de rougeurs.
L’autopsie d’hier devait confirmer l’hypothèse d’une mort par strangulation ou alors un décès survenu pour une autre cause.
L’autre information certaine, c’est que le corps de Béatrice a été déposé à Sesselich obligatoirement samedi, dimanche ou lundi. Pourquoi? Parce que trois battues et fouilles ont déjà été menées à Sesselich depuis dix jours. Une première menée par la police dès le samedi 22 novembre, au lendemain de la disparition de Béatrice Berlaimont. Ces fouilles avaient été réalisées aussi le long de ce chemin agricole, rue Marie-Delcourt à Sesselich et n’avaient rien apporté.
Une deuxième campagne de recherches a été menée par des militaires, lundi 24 novembre, mais sur une autre portion de territoire à Sesselich. Toujours en vain.
Enfin, une troisième fouille a été opérée à Sesselich vendredi 28 novembre. À nouveau par l’armée et cette fois, comme le 22 novembre, dans le secteur du bois au-delà de la rue Marie-Delcourt. Et on n’a toujours rien remarqué d’anormal ce jour-là.
Il est évident que si le corps de l’adolescente avait été déjà là à Sesselich le 28 novembre, il aurait été découvert par les militaires sur le terrain. Ce qui nous amène à conclure qu’une tierce personne a dû déposer le corps de la jeune fille à cet endroit, à l’écart, durant le week-end ou lundi.
> À l’arrière d’un verger et de ruches
Toute la nuit de lundi à hier et durant la matinée d’hier, des enquêteurs et opérateurs de la police d’Arlon, du laboratoire de la police scientifique, aidés de la Protection civile, ont passé au peigne fin l’endroit où le corps de la jeune fille a été retrouvé à Sesselich. C’est un promeneur qui a fait la macabre découverte lundi, à 400 m environ des dernières habitations de la rue Marie-Delcourt.
La voirie devient chemin agricole à cet endroit, jouxte une série de champs sur la gauche et de sapinières sur la droite. Elle se prolonge sur la droite par des étangs privés, une ancienne pêcherie et aboutit tout au bout au village de Wolkrange.
Le corps a été découvert dans la propriété d’un habitant de ce chemin agricole, un terrain d’une bonne dizaine d’ares avec quelques ruches et un cabanon.
Cet habitant n’a rien à voir avec les faits dramatiques de lundi et ce n’est pas lui non plus qui aurait découvert le corps de l’adolescente à 100 mètres à l’arrière des ruches et d’un verger. Le corps de Béatrice gisait au milieu de sapins de Noël.
Dominique Zachary (L’Avenir)