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Assassinat de Béatrice : Jérémy Pierson condamné à la perpétuité


Le procès de Jérémy Pierson s'est ouvert le 29 janvier devant la Cour d'assises à Arlon. (Photo: AFP)

Ce jeudi en début d’après-midi, à la cour d’assises à Arlon, Jérémy Pierson accusé d’avoir enlevé, séquestré, violé et tué la jeune Béatrice (14 ans) fin novembre 2014 a été condamné à la perpétuité. Soit la peine maximale réclamée par l’avocate générale.

Après avoir reconnu la culpabilité de Jérémy Pierson mercredi, la cour a délibéré ce jeudi avec le jury sur la peine à prononcer. Les jurés n’ont trouvé aucune circonstance atténuante à l’accusé Jérémy Pierson. Le trentenaire écope de la réclusion à perpétuité assortie d’une peine accessoire de 15 ans de mise à disposition du tribunal d’application des peines (TAP). Cette peine complémentaire permet de prolonger l’incarcération du détenu si celui-ci présente toujours un danger pour la société.

Lors de son réquisitoire, l’avocate générale Sarah Pollet avait parlé de « faits glaçants » : «Jérémy Pierson a non seulement enlevé, violé, torturé… il a aussi volé des voitures, empêché les forces de l’ordre de l’arrêter et utilisé des armes. On fait presque tout le code pénal avec Jérémy Pierson. C’est un véritable polymorphe! Nous avons affaire à un véritable psychopathe : il minimise, tente de se justifier…»

Pas d’appel possible en cour d’assises en Belgique

Jérémy Pierson a non seulement été reconnu coupable de l’assassinat de la jeune Béatrice (14 ans) fin novembre 2014. Il a également été condamné pour des faits commis au Grand-Duché : l’agression sur la joggeuse dans le parc Laval à Luxembourg le 12 juin 2014 et la rébellion contre les policiers luxembourgeois près de Frisange le 8 décembre 2014.

Le procès de Jérémy Pierson devant la cour d’assises à Arlon s’est ouvert le 29 janvier et a duré près de trois semaines. En Belgique, il n’y a pas d’appel possible en cour d’assises. L’unique voie de recours pour le trentenaire est la cour de cassation. À noter que cette dernière se prononce uniquement sur la légalité des décisions judiciaires et pas sur le fond de l’affaire.

Fabienne Armborst

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