Les enquêteurs ont identifié l’auteur présumé de cinq fausses alertes téléphoniques dont l’une avait semé la pagaille à Auchan et Utopolis au Kirchberg, le 23 mars dernier. Il s’agit d’un prisonnier luxembourgeois purgeant actuellement une peine à la prison de Nancy.
Quatre fausses alertes à la bombe et une menace d’empoisonnement s’étaient succédées sur un mois dans le pays : le 23 mars (évacuation de l’Utopolis et d’Auchan Kirchberg), le 8 avril (City Concorde, menace d’empoisonnement), le 20 avril (Globus à Bettembourg), le 27 avril (évacuation du City Concorde), et le 30 avril (gare de Luxembourg).
Selon l’enquête menée sous la direction d’un juge d’instruction, en collaboration avec la police judiciaire française, tous ces appels ont été effectués à partir du même téléphone mobile, qui a été localisé en Lorraine à la prison de Nancy-Maxéville.
L’auteur présumé est un homme de 56 ans, de nationalité luxembourgeoise, déjà condamné au Luxembourg. Il est en train de purger en France une peine qui court jusqu’en 2019.
« La suite de l’enquête doit établir les motifs de l’auteur présumé. Aux fins de son interrogatoire, une demande de remise sur mandat d’arrêt européen sera présentée aux autorités françaises », précise l’administration judiciaire luxembourgeoise dans un communiqué.
L’auteur d’une fausse alerte peut risquer gros, puisque le code pénal luxembourgeois prévoit de huit jours à cinq ans de prison, ainsi qu’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 euros pour un tel canular.
Le Quotidien