En première instance, le quadragénaire originaire de Metz avait écopé de 15 ans de prison ferme. Mardi, la Cour d’appel a maintenu la culpabilité concernant le vol avec violence dans la maison habitée à Kayl. Elle ramène toutefois la peine à 10 ans de réclusion.
Le soir du 26 avril 2012, trois individus s’étaient introduits dans un appartement situé au troisième étage dans la rue du Commerce à Kayl. La bande s’était enfuie avec des bijoux d’une valeur estimée à environ 30 000 à 40 000 euros, et une somme d’argent de 11 000 euros. Durant l’opération, l’habitant de l’appartement s’était retrouvé les mains menottées dans le dos avec un t-shirt sur la tête.
Avant leur départ, les auteurs lui avaient attaché les jambes à un portemanteau, au moyen d’un adhésif. Dans l’appartement, la bande n’avait laissé aucune trace.
Le seul indice exploitable par l’équipe de la police technique était un mouchoir en papier souillé, retrouvé dans la cage d’escalier entre le premier et le deuxième étage – sachant que l’appartement en question se situait au troisième. C’est sur ce mouchoir que l’ADN du quadragénaire avait pu être détecté.
« Le mouchoir retrouvé dans la cage d’escalier ne peut pas suffire pour prouver qu’il était au troisième étage où s’est déroulé l’acte criminel », avait plaidé son avocate, Céline Mertes, en plaidant l’acquittement de son client.
Fabienne Armborst