L’automobiliste qui avait mortellement fauché quatre personnes et fait une quarantaine de blessés, samedi lors d’un défilé en Oklahoma, a été inculpée par la justice américaine.
La jeune conductrice qui a foncé samedi sur un rassemblement d’anciens et nouveaux étudiants de l’université d’Oklahoma, tuant quatre personnes et en blessant 47, a été inculpée de quatre meurtres, selon la police. Adacia Avery Chambers, 25 ans, est également inculpée pour conduite sous «influence» – un terme qui peut désigner aux États-Unis la conduite sous l’emprise de la drogue, de l’alcool ou de médicaments, a précisé Kyle Gibbs, capitaine de police de la ville de Stillwater, où se situe l’Oklahoma State University (OSU). Placée en détention dans le comté de Payne (Oklahoma), elle sera présentée prochainement au tribunal pour une première audience.
«Nos cœurs sont lourds»
Une foule dense était réunie samedi lors d’un rassemblement organisé par l’université d’Oklahoma, lorsqu’une voiture lancée à vive allure a foncé sur le rassemblement. Trois personnes sont mortes sur le coup et un enfant de deux ans est décédé à l’hôpital, des suites de ses blessures. Quarante-sept personnes ont été blessées dans l’accident et dimanche soir, cinq d’entre elles se trouvaient toujours dans un état critique.
Selon la maire de Stillwater, Gina Noble, cet accident est une tragédie «inconcevable». «Nous pleurons nos morts ensemble. Nous exprimons notre profonde compassion aux victimes et à leurs familles. Nos cœurs sont lourds. Nous sommes une famille. Nous sommes une équipe», a-t-elle ajouté.
Adacia Avery Chambers a été arrêtée samedi pour conduite sous influence et en accord avec la procédure, ses prélèvements sanguins seront envoyés au Bureau des investigations de l’État d’Oklahoma pour y être analysés.
De nombreuses universités américaines organisent des rassemblements comme celui de l’OSU, une fête organisée avec les anciens et les nouveaux étudiants de l’établissement. Celui de l’Oklahoma serait l’un des plus importants des États-Unis, réunissant plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année.
AFP/A.P