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Virus : record d’infections au Portugal, l’isolement du président levé


Comme dans les autres pays de l'UE, l'épidémie flambe au Portugal. (illustration AFP)

Le Portugal a enregistré mercredi un nombre record de 10 000 nouvelles infections au coronavirus en 24 heures, a annoncé l’autorité sanitaire nationale alors que le gouvernement a reconnu que les hôpitaux du pays étaient sous « forte pression ».

Le président de la République, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, n’aura en revanche passé que quelques heures en « isolement préventif » après qu’un membre de son entourage a été testé positif au Covid-19.

Testé négatif mercredi deux jours après un contact considéré « à faible risque » par les autorités sanitaires, le chef de l’État de 72 ans a aussitôt pu « reprendre son programme de travail », a fait savoir la présidence dans un communiqué.

A moins de trois semaines de l’élection présidentielle du 24 janvier, un scrutin qu’il devrait remporter haut la main pour être reconduit pour un second mandat, Marcelo Rebelo de Sousa pourra notamment être physiquement présent au débat télévisé qui doit l’opposer dans la soirée au candidat populiste André Ventura.

Ça monte en soins intensifs

Fin décembre, le Premier ministre portugais, le socialiste Antonio Costa, avait passé 14 jours en isolement après avoir été cas contact du président français Emmanuel Macron, sans avoir jamais été testé positif.

Après avoir allégé les restrictions sanitaires pendant le week-end de Noël, le Portugal connaît actuellement une recrudescence des cas de Covid-19. Le pays d’environ 10 millions d’habitants a annoncé mercredi avoir détecté 10 027 nouveaux cas en 24 heures, un record absolu depuis le début de la pandémie, qui a jusqu’ici tué près de 7 400 personnes au Portugal.

Le nombre de personnes hospitalisées est également reparti à la hausse, avec notamment 513 patients pris en charge dans des unités de soins intensifs. « Nous observons à nouveau une énorme pression sur le service national de santé », s’est inquiété mercredi la ministre de la Santé, Marta Temido.

LQ/AFP