Le vaccin contre le Covid des laboratoires Pfizer/BioNTech n’a « pas encore » besoin d’être adapté aux nouveaux variants du coronavirus en circulation, a assuré au cours d’une conférence de presse lundi le patron de BioNTech, préconisant plutôt une « troisième dose ».
« Il est possible que dans les six à douze mois prochains, un variant émerge et requière l’adaptation du vaccin, mais ce n’est pas encore le cas », a déclaré à Berlin Ugur Sahin. « Prendre une décision maintenant pourrait s’avérer erroné, si dans trois ou six mois, un autre variant domine », a-t-il ajouté.
Selon lui, une telle décision ne devrait intervenir que si le « vaccin existant n’est pas efficace ou pas optimal ». Or, « pour l’instant, nous savons qu’un rappel avec la formule de base est tout à fait suffisant », a souligné Ugur Sahin. En conséquence, « la meilleure approche pour gérer cette situation est de continuer avec une dose de rappel » afin de renforcer l’immunité octroyée par le vaccin, a-t-il ajouté.
Pfizer et BioNTech ont d’ailleurs évoqué début juillet « des résultats encourageants » d’essais pour une troisième dose et prévoient de demander l’autorisation pour une troisième dose de leur vaccin aux Etats-Unis et en Europe. Ugur Sahin s’exprimait dans le cadre de la présentation des résultats financiers du deuxième trimestre de BioNTech.
Depuis le début de l’année, ce laboratoire allemand a déjà enregistré 7,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, contre 69,4 millions d’euros sur la même période l’an dernier, avant la mise au point du sérum contre le Covid-19. Cette hausse considérable est « principalement due à l’augmentation rapide de l’approvisionnement en vaccin (contre le) Covid-19 partout dans le monde », a-t-il expliqué.
BioNTech a en effet livré plus d’un milliard de doses depuis le début de l’année et compte atteindre 2,2 milliards d’ici à fin 2021. Rien qu’avec son vaccin contre le Covid-19, BioNTech espère réaliser un chiffre d’affaires de près de 16 milliards d’euros cette année. Des prévisions considérablement relevées : en mai le laboratoire prévoyait seulement 9,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel.
LQ/AFP
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