Le nombre des plaintes liées aux violences de Cologne dans la nuit du Nouvel An a grimpé à 379 et les suspects sont principalement des « demandeurs d’asile » ou des « immigrés en situation illégale », a annoncé samedi la police locale.
Environ 40% de ces plaintes portent sur des agressions sexuelles, a également dit la police. Jusqu’à présent, il était question d’environ 170 plaintes déposées.
« Les personnes sur lesquelles enquête la police criminelle sont originaires en grande partie de pays d’Afrique du Nord. En grande partie, il s’agit de demandeurs d’asile et de personnes qui se trouvent en Allemagne illégalement », explique la police de Cologne.
Elle précise néanmoins que « les enquêtes pour savoir si et dans quelle mesure ces personnes ont un lien avec les délits commis dans la nuit du Jour de l’An se poursuivent ».
Plus de cent policiers sont désormais affectés à l’enquête concernant les violences perpétrées par des bandes d’hommes sur le parvis séparant la gare centrale de la cathédrale.
La communication très limitée de la police et les critiques sur l’incapacité des forces de l’ordre à protéger les femmes ayant été victimes d’agressions sexuelles avaient entraîné l’éviction vendredi du chef de la police locale, Wolfgang Albers.
La confusion a été accrue par des communications distinctes de la police fédérale et de celle de Cologne.
Vendredi soir, le ministère de l’Intérieur avait, quant à lui, déclaré que la police fédérale effectuait des vérifications sur 32 « suspects », dont 22 demandeurs d’asile, pour des violences et des vols. Ce groupe de personnes comprend notamment neuf Algériens, huit Marocains, quatre Syriens, cinq Iraniens, un Irakien et un Serbe.
AFP