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USA : pétition pour le droit d’être armé à l’investiture républicaine


illustration AFP

Une pétition réclamant le droit de porter une arme à la convention d’investiture républicaine a recueilli samedi la signature de quelque 23 000 personnes. Elles demandent d’autoriser le port d’armes dans la salle omnisports où sera désigné le candidat républicain à la présidentielle américaine.

Le parti républicain a choisi d’organiser ce rassemblement de quatre jours (du 18 au 21 juillet) à Cleveland dans la salle couverte Quicken Loans Arena qui accueille généralement des matches de basket, hockey sur glace ou des concerts.

Le stade, d’une capacité de plus de 20 000 places, interdit le port d’armes dans son enceinte et cela représente « un risque pour tous les spectateurs », selon les signataires de la pétition mise en ligne sur le site change.org.

« Sans le droit de se protéger, ceux qui seront dans la Quicken Loans Arena seront assis tels des canards, complètement impuissants face aux scélérats, aux criminels et à tous ceux qui veulent menacer le mode de vie américain », avance encore le texte signé par plus de 23 000 personnes samedi.

Autre argument : « Cleveland est l’une des dix villes les plus dangereuses des États-Unis », insistent les signataires avec un lien renvoyant vers un article publié par le magazine Forbes en octobre 2012.

La crainte d’une attaque jihadiste comme argument

Le texte interpelle les candidats à l’investiture, Donald Trump, Ted Cruz et John Kasich –qui se sont tous prononcés en faveur du port d’armes dans le pays– et le lobby pro-armes NRA pour appuyer leur cause.

Il demande également au directeur du comité républicain national, Reince Priebus, de s’expliquer sur le choix d’une salle « hostile au second amendement » de la Constitution, selon lequel les Américains ont le droit de détenir et porter une arme.

« Nous sommes trop habitués aux tueries de masse qui peuvent se produire lorsqu’on prive les citoyens de leur droit fondamental donné par dieu de porter des pistolets ou des armes automatiques en public », concluent les signataires évoquant également la menace d’une « possible » attaque du groupe jihadiste État islamique durant la convention.

AFP