Accueil | Monde | Une touriste française blessée par un ours blanc au Svalbard

Une touriste française blessée par un ours blanc au Svalbard


Six attaques mortelles pour l'homme ont été dénombrées depuis 1971 sur l'archipel du Svalbard. (Photo Pixabay)

Lors d’une expédition, une femme a été blessée par un ours blanc dans le camp installé en pleine nature.

Une touriste française a été blessée par un ours polaire qui s’est introduit dans un campement sur l’archipel norvégien du Svalbard dans l’Arctique, mais ses jours ne sont pas en danger, ont annoncé ce lundi les autorités locales. La femme, dont l’identité n’a pas été précisée, faisait partie d’une expédition de 25 personnes qui séjournaient dans des tentes en pleine nature sur ce territoire grand comme deux fois la Belgique, à un peu plus d’un millier de kilomètres du pôle Nord.

« Des blessures à un bras »

« D’après ce que l’on sait, la femme de nationalité française a des blessures à un bras », a indiqué le chef de la police locale, Stein Olav Bredli, cité dans un communiqué. La touriste a été évacuée par hélicoptère vers l’hôpital de Longyearbyen, la principale localité de l’archipel. Les circonstances exactes de l’incident, notifié aux autorités locales peu avant 08H30 (06H30 GMT), n’ont pas été précisées.

Port du fusil obligatoire

« Des tirs ont visé l’ours polaire qui a été effrayé et a quitté les lieux », a indiqué M. Bredli. L’animal a été localisé et son sort n’a pas encore été décidé. Au Svalbard, le port d’un fusil est obligatoire quand on quitte les communautés urbaines pour être paré en cas de rencontre fortuite avec un ours qui pèsent entre 300 et 600 kg pour les mâles et moitié moins pour les femelles.

Selon un décompte de 2015, le secteur norvégien de l’Arctique abrite un millier d’ours polaires, espèce protégée depuis 1973. Quelque 300 d’entre eux vivent toute l’année sur l’archipel et certains se sont réinstallés dans l’ouest du territoire – où se concentre aussi la présence humaine – où ils avaient disparu quand la chasse était encore permise.

Six attaques mortelles pour l’homme y ont été dénombrées depuis 1971. La dernière impliquant un Néerlandais de 38 ans remonte à 2020.