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Un étudiant en garde à vue après avoir lancé un œuf sur Emmanuel Macron


L'incident s'est produit alors que le président français se trouvait au salon international de la Restauration, de l'Hôtellerie et de l'Alimentation, ce lundi. (photo AFP)

Un étudiant de 19 ans a été placé en garde à vue, lundi à Lyon, après avoir lancé un œuf sur le président Emmanuel Macron dans les allées du salon international de la Restauration, selon le parquet.

Le projectile a rebondi sur l’épaule du chef de l’État sans se casser. L’auteur du jet, qui se trouvait à faible distance, a été rapidement interpellé. Selon le parquet, il est « totalement inconnu des services de police et de justice ». Les policiers de la Sûreté départementale du Rhône l’interrogent actuellement sur ses motivations, dans le cadre d’une enquête ouverte pour « violences volontaires aggravées sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

« S’il a un truc à me dire, qu’il vienne », a commenté le président de la République après avoir été touché par l’œuf. « J’irai le voir après. Allez le chercher », a-t-il ajouté.

Ce bref incident s’est produit alors qu’Emmanuel Macron visitait les stands du salon international de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation (SIRHA), dans l’agglomération lyonnaise, avec trois membres du gouvernement – le ministre des PME Alain Griset, le secrétaire d’État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne et le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie – ainsi que l’ancien chef cuisinier de l’Élysée, Guillaume Gomez.

Dans les allées du salon, des professionnels l’ont chaleureusement remercié pour les aides de l’État durant la crise, ainsi que pour l’annonce d’une prochaine défiscalisation des pourboires payés par carte bancaire. Des partisans lui ont aussi lancé des encouragements pour la prochaine élection présidentielle.

Le 8 juin, Emmanuel Macron avait été frappé au visage par un homme, en marge d’un déplacement à Tain-L’Hermitage, provoquant une importante vague de protestations au sein de la classe politique. Jugé en comparution immédiate deux jours après les faits, son agresseur, sans emploi et vivant du RSA, avait été condamné à quatre mois de prison ferme. Il est sorti de prison le 21 septembre.

AFP/LQ