Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s’est dit «quasiment sûr» de parvenir à un accord sur les réformes demandées par la Grande-Bretagne pour rester dans l’UE, lors d’une conférence de presse consacrée aux défis européens de l’année 2016.
«Je suis quasiment sûr que nous aurons un accord, pas un compromis, une solution, une solution permanente, en février», a déclaré Jean-Claude Juncker, après s’être dit «ni optimiste, ni pessimiste».
Cette certitude sur l’obtention d’un accord lui vient de son «expérience», a expliqué le chef de l’exécutif, interrogé par un journaliste. «Les questions mises sur la table par le Premier ministre britannique sont toutes difficiles», a toutefois prévenu Jean-Claude Juncker.
David Cameron a posé quatre points de négociations avec ses partenaires européens avant de pouvoir organiser un référendum sur le maintien de son pays dans l’Union européenne. Le plus controversé concerne les aides sociales aux immigrants issus de l’Union européenne: le Premier ministre britannique voudrait imposer un moratoire de quatre ans avant tout versement.
Mais «il serait trop facile de croire que sur les autres points on trouverait des solutions facilement», a averti Jean-Claude Juncker en référence aux demandes qui portent sur le rôle des parlements nationaux, la zone euro et l’approfondissement de l’Union.
«Ce sont toutes des problématiques très très difficiles et nous devons travailler dur dans les jours à venir pour arriver à un accord», a encore lancé M. Juncker.
AFP/M.R.