La Tunisie a annoncé lundi avoir procédé à de premières arrestations en lien avec l’attentat sanglant de vendredi dans un hôtel en bord de mer à Port El Kantaoui, sans toutefois préciser leur nombre ou leur affiliation.
« Nous avons commencé par arrêter un premier groupe, dont le nombre est important, du réseau qui était derrière ce criminel terroriste », a déclaré le ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli lors d’une conférence de presse dans cet hôtel, aux côtés de ses homologues français, allemand et britannique.
Les ministres allemand, français et britannique de l’Intérieur rendaient hommage lundi à Port El Kantaoui, en Tunisie, aux 38 victimes du pire attentat de l’histoire du pays, en majorité des touristes étrangers.
Le Français Bernard Cazeneuve, la Britannique Theresa May et l’Allemand Thomas de Maizière et leur homologue tunisien Najem Gharsalli se sont recueillis, une gerbe de fleur à la main, avant de les déposer sur le site du drame.
Au moins 30 Britanniques figurent parmi les victimes, a rapporté la presse de Grande-Bretagne.
Vendredi, un étudiant tunisien s’est rendu sur la plage d’un hôtel à Port El Kantaoui, près de Sousse (140 km au sud de Tunis), une Kalachnikov cachée dans son parasol, avant d’ouvrir le feu sur les touristes. L’attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Lundi, sur les lieux du carnage, des fleurs continuaient d’être déposées avec ces messages: « Nous sommes désolés », « Nous sommes musulmans, pas terroristes ».
Dans l’hôtel jouxtant l’Imperial Marhaba, visé par l’attentat, des touristes prenaient leur petit-déjeuner, tandis que d’autres se baignaient ou prenaient le soleil au bord de la mer.
Le Quotidien / AFP