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Trump qualifie de « honteux » les propos du pape


Donald Trump avait déjà critiqué le pape par le passé, mettant en doute son sens politique dans un entretien. (photo AFP)

Le candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump a qualifié de « honteux » les propos du pape François, qui l’a accusé jeudi de ne pas être un chrétien en raison de ses positions tranchées sur l’immigration.

« Qu’un leader religieux mette en doute la foi d’une personne est honteux », a déclaré le milliardaire dans une déclaration qu’il a lue lors d’un meeting en Caroline du Sud (sud-est). « Aucun dirigeant, notamment un leader religieux, ne devrait avoir le droit de remettre en question la religion ou la foi d’un autre homme ».

« Je suis fier d’être chrétien et, comme président, je ne laisserai pas la chrétienté être constamment attaquée et affaiblie, contrairement à ce qui se produit en ce moment avec notre actuel président », a ajouté M. Trump.

« Le gouvernement mexicain et ses dirigeants ont fait des déclarations désobligeantes à mon encontre auprès du pape », a poursuivi le candidat républicain, qui a remporté la primaire du New Hampshire la semaine passée. « Le pape n’a entendu qu’une version de l’histoire, il n’a pas vu la criminalité, le trafic de drogues et l’impact économique négatif que les politiques actuelles ont sur les Etats-Unis ».

Plus tôt dans la journée, le pape François avait affirmé que Donald Trump ne pouvait se revendiquer comme « chrétien » quand il promet de construire des murs contre les immigrés.

« Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne », a affirmé le pape argentin dans son avion au retour d’un voyage au Mexique. « Ce n’est pas dans l’Evangile. Voter, ne pas voter, je ne m’immisce pas. Mais je dis seulement: ce n’est pas chrétien ».

Donald Trump avait déjà critiqué le pape par le passé, mettant en doute son sens politique dans un entretien. Il avait annoncé en juin qu’il ferait construire un mur à la place de l’actuel grillage entre le Mexique et les Etats-Unis s’il était élu président.

 

Le Quotidien / AFP