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Trump : le programme d’aide aux rebelles syriens était «dangereux et inefficace»


Le président américain, Donald Trump, le 24 juillet 2017 en Virginie-Occidentale. (Photo : AFP)

Le président Donald Trump a expliqué lundi sa décision de mettre fin au programme américain d’aide à des groupes rebelles syriens en déclarant que ce programme était «massif, dangereux et inefficace».

Ce commentaire de Donald Trump est intervenu trois jours après l’annonce par le général Tony Thomas, chef des forces spéciales américaines, que les États-Unis avaient mis un terme à ce programme qui fonctionnait depuis quatre ans. Le Washington Post avait révélé que c’était le président Trump qui avait décidé cette fermeture un mois plus tôt. En annonçant la fin du programme, le général Thomas avait assuré que la décision n’avait pas été prise pour satisfaire la Russie, principale alliée du président syrien Bachar al-Assad, afin de trouver avec elle un règlement du conflit en Syrie.

Le Washington Post a toutefois publié lundi un article sur le sujet citant des responsables sous le couvert de l’anonymat et intitulé «La coopération avec la Russie devient centrale pour la stratégie de Trump en Syrie». Donald Trump a répliqué sur Twitter. «Le Washington Post d’Amazon a inventé les faits sur ma décision de terminer les versements massifs, dangereux et inefficaces aux rebelles syriens combattant Assad», a-t-il écrit.

C’est le prédécesseur de Donald Trump, Barack Obama, qui avait approuvé ce programme d’aide en 2013 au moment où divers groupes rebelles cherchaient un appui international dans le cadre de la lutte contre le régime syrien. Des milliers de combattants rebelles ont ainsi été formés et armés. Mais l’engagement des Etats-Unis est resté ambivalent en raison de leurs doutes sur la capacité des rebelles à renverser M. Assad et de la priorité donnée à la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).

L’intérêt pour le programme s’est encore érodé en 2016 après la perte par les rebelles de zones dans la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie, à la suite d’une vaste offensive de l’armée syrienne soutenue par la Russie.

Le Quotidien/AFP