Contestée au sein même de son parti, la Première ministre britannique s’est montrée déterminée à rester en poste affirmant ne pas être « du genre à abandonner », rapportaient mercredi des médias britanniques.
Interrogée par des journalistes qui l’accompagnaient lors d’un voyage officiel en Chine, Theresa May a déclaré : « Tout d’abord je suis au service de mon pays et de mon parti. Je ne suis pas du genre à abandonner et il y a un travail de long terme à accomplir ». « Ce travail consiste à obtenir le meilleur accord possible sur le Brexit, à s’assurer que nous reprenons le contrôle de notre argent, de nos lois, de nos frontières, que nous pouvons signer des accords commerciaux dans le reste du monde », a-t-elle détaillé.
Selon certains journaux, jusqu’à 40 députés conservateurs appellent à remplacer May à la tête du parti. Selon les règles du parti conservateur, si ces députés sont au nombre de 48, cela suffit pour déclencher un vote de défiance. La Première ministre, critiquée sur sa stratégie dans les négociations sur le Brexit et son programme de politique intérieure, a ajouté que le gouvernement devait « communiquer plus sur ses réalisations ».
Theresa May a succédé à David Cameron qui avait démissionné dans la foulée du référendum sur le Brexit en 2016 après avoir échoué à convaincre les Britanniques de rester dans l’UE. Elle a été sévèrement affaiblie par les élections législatives de juin 2017, au cours desquelles elle a perdu la majorité absolue, forçant son Parti conservateur à former une alliance avec les dix députés du petit Parti unioniste démocrate (DUP) d’Irlande du Nord.
Le Quotidien/AFP