La Première ministre britannique se rend mardi à Berlin puis Paris pour convaincre Angela Merkel et Emmanuel Macron, à la veille d’un sommet de l’UE, de reporter la date du Brexit prévu le 12 avril.
« Il y a de bonnes raisons de se parler alors que la Grande-Bretagne et l’UE à 27 se trouvent dans une situation difficile, brûlante », a relevé Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière allemande, annonçant l’étape allemande du voyage.
« Les 27 doivent rester unis lorsqu’ils prendront une décision, qu’ils acceptent ou non la proposition de la Première ministre d’un nouveau report », a-t-il ajouté.
Peu après, la présidence française a indiqué qu’Emmanuel Macron allait aussi recevoir Theresa May mardi, à 18h.
L’Allemagne est réputée plus accommodante à l’égard de Theresa May que la France, alors qu’à quatre jours du Brexit et après un premier report, la cheffe du gouvernement britannique se débat encore pour faire sortir son pays de l’UE avec un accord.
Mais celui qu’elle propose et qui a été négocié avec Bruxelles a été rejeté trois fois déjà par les députés britanniques.
Pour se donner du temps, Theresa May a demandé aux dirigeants de l’UE un second report du Brexit, jusqu’au 30 juin, avec la possibilité pour le Royaume-Uni de se retirer plus tôt si un accord est trouvé. Londres se prépare désormais à participer aux élections européennes, prévues du 23 au 26 mai, une perspective que Theresa May jugeait encore récemment « inacceptable ».
AFP