Les équipes de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) sont en Ukraine depuis début décembre pour y évaluer la sécurité nucléaire. Elles ont constaté que l’arche de Tchernobyl avait perdu ses «fonctions de sécurité primaires» après un bombardement en février.
«Des réparations temporaires limitées ont été effectuées sur le toit, mais une restauration rapide et complète reste essentielle pour prévenir une dégradation supplémentaire et garantir la sûreté nucléaire à long terme», a déclaré le directeur général de l’organisation onusienne, Rafael Grossi, cité dans le rapport.
L’AIEA a précisé que le site entreprendrait des réparations temporaires supplémentaires pour soutenir le rétablissement de la fonction de confinement de l’arche protectrice en 2026, avec le soutien de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), «ouvrant la voie à une restauration complète une fois le conflit terminé» avec la Russie.