Angela Merkel s’attend à des discussions compliquées sur la Syrie et l’Ukraine notamment avec le président russe Vladimir Poutine qui est attendu samedi en Allemagne.
« Il y aura des controverses et, bien sûr, il y aura aussi des points sur lesquels nous pourrons réfléchir à la manière dont nous pouvons pousser et améliorer notre coopération bilatérale ou internationale », a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel lors d’une conférence de presse vendredi à Berlin à l’occasion de la visite du Premier ministre monténégrin Dusko Markovic.
« Le nombre de problèmes qui nous préoccupent, de l’Ukraine à la Syrie en passant par la question de la coopération, y compris la coopération économique, est si grand qu’il est justifié d’être en dialogue permanent », a-t-elle dit, avant d’ajouter « qu’aucun résultat particulier » n’était à attendre de la réunion de samedi.
Acteurs sur différents théâtres
L’Allemagne et la France sont les parrains du processus de paix en Ukraine qui aujourd’hui semble au point mort. La Russie est accusée par Kiev et les Occidentaux de soutenir militairement les séparatistes de l’Est ukrainien, ce qu’elle nie. Berlin joue par ailleurs un rôle secondaire dans la coalition engagée en Syrie contre le groupe Etat islamique mais elle a des relations étroites avec des acteurs dans la région, comme la Turquie ou les Kurdes d’Irak. Elle accueille aussi des centaines de milliers de réfugiés Syriens.
Angela Merkel est enfin revenue vendredi sur l’organisation d’un possible sommet sur la Syrie en Turquie avec Vladimir Poutine et les présidents français et turc, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan. « Cela doit être bien préparé, c’est pourquoi il n’y a pas de date de fixée » a-t-elle dit. La Turquie a dit avoir fixé le 7 septembre. La chancelière allemande et le président russe doivent se retrouver vers 18h samedi dans le château de Meseberg, une résidence du gouvernement allemand située à 70 km au nord de Berlin, en pleine campagne. Aucune communication officielle n’est prévue à l’issue de l’entretien.
Le Quotidien/AFP