Le processus d’évacuation de milliers de personnes de zones assiégées dans la Syrie en guerre, bloqué durant des heures, a repris samedi après un attentat suicide contre des bus de déplacés qui a tué au moins 126 personnes, selon un dernier bilan.
Le bilan des victimes, parmi lesquelles près de 70 enfants, ne cessait de grimper depuis samedi. Plus de 7 000 personnes avaient été évacuées vendredi de quatre localités syriennes assiégées : deux rebelles -Madaya et Zabadani, près de Damas- et deux prorégime -Foua et Kafraya (nord-ouest)-, en vertu d’un accord signé par le Qatar, soutien de la rébellion, et de l’Iran allié du président Bachar al-Assad.
Mais elles se sont retrouvées bloquées durant des heures près d’Alep, la grande ville du Nord, incapables d’arriver à leurs destinations finales, en raison de désaccords entre les parties adverses.
C’est le moment qu’a choisi un kamikaze samedi pour faire exploser sa camionnette piégée à côté des 75 bus transportant des personnes évacuées de Foua et Kafraya, deux localités prorégime assiégées par les rebelles dans la province d’Idleb (nord-ouest), causant un carnage.
Le Quotidien/AFP