L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a « exigé » mercredi d’avoir accès « immédiatement » aux victimes d’une attaque chimique présumée en Syrie, en exprimant son indignation à propos de ce bombardement qui a provoqué des symptômes similaires à ceux causés par des substances toxiques.
« Nous devons tous nous indigner de ces informations et images horribles venues de Douma », où s’est produite samedi l’attaque, a déclaré Peter Salama, chef des réponses d’urgence au sein de l’agence de l’ONU. « L’OMS exige un accès immédiat et sans restriction à la zone pour soigner les personnes touchées, pour évaluer l’impact sur la santé et pour fournir une réponse complète de santé publique », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Citant des informations publiées par des organisations sanitaires locales à Douma (est de Damas), l’OMS a indiqué qu’ « environ 500 patients présentaient des signes et des symptômes cohérents avec une exposition à des produits chimiques toxiques ». « Il y avait des signes d’irritation grave des muqueuses, de problèmes respiratoires et de troubles du système nerveux chez les personnes exposées », selon le communiqué.
Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France accusent le régime du président syrien Bachar al-Assad d’être responsable de cette attaque et font planer la menace d’une riposte militaire contre la Syrie. L’OMS a livré à des cliniques des médicaments capables de traiter certains types d’agents chimiques, via des convois humanitaires déployés en Syrie au cours des dernières années.
Le Quotidien/AFP