Quelque 120 combattants de l’État islamique (Daech) et plus de 60 « mercenaires » étrangers ont été tués en Syrie au cours de ces dernières 24 heures après des frappes aériennes des forces russes, a annoncé samedi le ministère russe de la Défense.
« Un poste de commandement des terroristes et jusqu’à 80 combattants y compris neuf natifs du Caucase du nord ont été détruits dans la zone de Mayadine » selon le ministère qui ajoute qu’une quarantaine de combattants de Daech ont été tués près de la ville de Boukamal.
Par ailleurs, à la suite d’une frappe aérienne, plus de soixante mercenaires étrangers originaires de pays de l’ex-Union soviétique, de Tunisie et d’Égypte ont été tués au sud de Deir Ezzor, selon le ministère russe.
Toujours selon le ministère, « un nombre important de mercenaires étrangers » sont arrivés à Boukamal en provenance d’Irak. Mayadine est l’un des derniers bastions de Daech en Syrie.
Des civils tués
Les populations civiles ont payé un lourd tribut lors de la progression à Deir Ezzor au cours des frappes aériennes russes et de la coalition. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, basé en Grande-Bretagne, quatorze personnes, dont trois enfants, ont été tuées jeudi soir lors des frappes russes alors qu’elles fuyaient à bord de radeaux sur l’Euphrate à proximité de Mayadine.
Moscou n’a toutefois reconnu aucune perte civile lors de ses frappes depuis son intervention en Syrie en 2015 et considère comme partiales les informations émanant de l’Observatoire syrien.
La Russie mène des frappes aériennes en soutien à Damas, son allié, en visant à la fois Daech dans la province de Deir Ezzor et d’autres groupes jihadistes dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest syrien.
Le Quotidien/AFP