Des dizaines de frappes aériennes du régime syrien et de son allié russe ont visé la ville d’Alep dans la nuit de mardi à mercredi, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) et un journaliste sur place.
Ces bombardements interviennent deux jours après l’annonce par l’armée de la fin d’un cessez-le-feu en Syrie péniblement imposé par Washington et Moscou. Américains et Russes s’accusent d’avoir fait voler en éclats cette trêve, qui aura duré une semaine. L’OSDH a fait état de « dizaines de raids » sur Alep et ses environs, sans fournir de bilan de victimes dans l’immédiat. Le journaliste de l’AFP dans la partie rebelle de la deuxième ville de Syrie a lui compté « au moins 100 » explosions entre minuit et 5h du matin (heure locale).
Un immeuble de six étage s’est effondré complètement dans le quartier rebelle de Soukkari. « Il n’y avait dans l’immeuble que deux frères », a expliqué Abou Ahmad, qui vit dans un bâtiment voisin, en dégageant les gravats sur le trottoir. « Je leur avait rendu visite une heure avant la frappe, on avait pris le thé ensemble et maintenant ils sont morts. » D’après le journaliste de l’AFP, les bombardements n’ont cessé qu’après que d’intenses pluies se sont abattues dans la zone.