Il n’y a « pas encore de bonnes nouvelles » concernant les négociations à Minsk où les présidents ukrainien, russe, français, et la chancelière allemande tentent depuis quatorze heures de se mettre d’accord sur un plan de paix en Ukraine, a annoncé le chef d’Etat ukrainien Petro Porochenko.
« Angela Merkel et le président François Hollande nous aident beaucoup », a salué Petro Porochenko (au c.), estimant que « la situation est très difficile ». (Photos : AFP)
« Malheureusement, il n’y a pas encore de bonnes nouvelles. Pour l’instant, il n’y a aucune nouvelle. L’espoir existe toujours », a-t-il expliqué, pendant une pause des négociations, qui ont repris après quelques minutes d’interruption.
« Il y a des conditions que je considère comme inacceptables », a expliqué le président, ajoutant ne pas savoir si un accord de paix serait signé.
« Angela Merkel et le président François Hollande nous aident beaucoup », a salué Petro Porochenko, estimant que « la situation est très difficile », alors que les quatre dirigeants ont passé une nuit blanche à négocier pied à pied le document qui vise à mettre fin à dix mois de guerre qui ont fait plus de 5 300 morts dans cette ex-république soviétique.
Selon une source diplomatique, un « espoir » existe concernant la signature sous peu d’un accord par le Groupe de contact, constitué de représentants russes, ukrainiens et de l’OSCE, qui négocie avec les séparatistes prorusses, réuni en parallèle à Minsk.
Cet accord porterait « sur la mise en oeuvre concrète de l’accord de Minsk du 5 septembre », a précisé la source.
Resté pour l’essentiel lettre morte, le « protocole » de cessez-le-feu signé le 5 septembre à Minsk, développé par un mémorandum du 19 septembre, est jusqu’à présent le seul accord signé par toutes les parties pour tenter de régler le conflit.
AFP
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