La Corée du Sud a imposé vendredi des restrictions quant au nombre d’élèves que ses écoles peuvent accueillir à Séoul et ses environs dans l’espoir de circoncrire de nouveaux foyers de contamination au coronavirus.
Crèches, écoles primaires et collèges de la zone métropolitaine de Séoul, où vit la moitié de la population du pays, ne pourront accueillir qu’un enfant sur trois, et les autres devront suivre un enseignement à distance.
La Corée du Sud fut fin février le deuxième pays le plus touché par l’épidémie après son foyer chinois, mais le gouvernement est parvenu à maîtriser la situation grâce à une stratégie très poussée de tests et de traçage des contacts des personnes infectées qui lui a valu les éloges des capitales étrangères.
Les restrictions avaient été largement levées au début du mois, et tout le pays était en voie de retrouver une vie normale, jusqu’à l’apparition de nouveaux foyers cette semaine dans la capitale et ses environs, qui a poussé les autorités à imposer de nouvelles restrictions.
Les écoles avaient ainsi commencé à rouvrir graduellement.
La Corée du Sud a enregistré jeudi sa plus importante flambée de nouveaux cas en près de deux mois (+79). Le nombre de nouvelles contaminations (+58) était cependant en recul vendredi, pour un total de 11.402 cas enregistrés dans le pays.
Ce regain de contaminations est essentiellement lié à un entrepôt de la société de commerce en ligne Coupang à Bucheon, à l’ouest de Séoul, auquel est lié 96 cas.
« Nous avons demandé aux employés de Coupang et aux membres de leur famille » de ne se rendre dans aucune école, a déclaré le vice-ministre de l’Education Park Baeg-beom.
Les musées, parcs et galeries d’art ont de nouveau fermé pour deux semaines à compter de vendredi. Et les entreprises sont encouragées à réintroduire la flexibilité au travail.
AFP
Agir sur les enfants est discutable. En effet, les enfants, sans doute encore protégés par les vaccinations infantiles, notamment le BCG, sont peu contaminés, et, contrairement à ce qu’on pensait au début, propagent très peu le virus.
Il leur suffit de reprendre leur stratégie intitiale qui a si bien marché: tester, isoler, soigner.