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Fin d’alerte sur une base allemande de l’OTAN à cause d’une « menace potentielle »


La base aérienne de Geilenkirchen. (photo AFP)

L’OTAN a rabaissé son niveau d’alerte sur sa base aérienne de Geilenkirchen, dans l’ouest de l’Allemagne, après l’avoir relevé en raison d’une « menace potentielle » dont la nature n’a pas été précisée.

Le « niveau de sécurité est retourné à Bravo+ », a indiqué l’OTAN sur X dans l’après-midi.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, ce niveau avait été relevé à un cran supérieur dit « Charlie », « sur la base d’informations des services de renseignement », selon la même source.

« Le relèvement temporaire à Charlie était une mesure de précaution pour minimiser le risque potentiel pour notre organisation et notre personnel », a ajouté l’OTAN.

Lors du relèvement au niveau Charlie, l’Organisation avait fait savoir que les employés « non essentiels avaient été renvoyés chez eux par mesure de précaution ».

Aucun détail sur les raisons précises de cette alerte n’ont pour le moment filtré.

Questionnée, la police de Cologne, à quelque 80 km, a indiqué vendredi être toujours sur place. « L’intervention continue », a dit un porte-parole, joint par téléphone. « L’enquête se poursuit », a-t-il continué.

« La police de Cologne est en contact permanent avec les autorités nationales compétentes en matière de sécurité et de justice ainsi qu’avec les responsables de la base de l’OTAN à Geilenkirchen », a-t-il dit.

« Les forces d’intervention de la police soutiennent actuellement les mesures de protection coordonnées par la police militaire internationale autour de la base aérienne de l’OTAN », a-t-il poursuivi.

L’OTAN exploite depuis 1980 sa base aérienne à Geilenkirchen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, près de la frontière néerlandaise où sont stationnés des avions de reconnaissance Awacs.

« Tentative d’intrusion »

L’annonce intervient un peu plus d’une semaine après un incident survenu sur une base militaire allemande de la ville voisine de Cologne qui avait été temporairement fermée, suite à un éventuel sabotage de l’approvisionnement en eau.

Les résultats des tests avaient finalement montré que l’eau du robinet n’était pas contaminée, avait indiqué la Bundeswehr, l’armée allemande.

En parallèle, l’OTAN avait fait savoir que sur sa base de Geilenkirchen une « tentative d’intrusion » avait eu lieu, sans qu’un lien entre les deux affaires n’ait été établi.

Après vérification, l’OTAN avait levé toute inquiétude sur l’approvisionnement en eau sur la base.

L’organisation a plus d’une fois mis en garde contre une campagne d’activités hostiles organisée par la Russie, notamment des actes de sabotage et des cyberattaques.

En avril, deux Germano-russes avaient été interpelés en Allemagne sur des soupçons de planification d’actes de sabotage contre des installations militaires américaines dans le pays.

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