Vingt-trois militaires ont été tués dans l’écroulement d’une caserne près d’Omsk, en Sibérie, a annoncé lundi le service de presse du ministère russe de la Défense.
Au total, «42 militaires ont été extirpés des décombres, 23 d’entre eux sont morts», a déclaré un porte-parole du ministère, cité par l’agence officielle TASS. Dix-neuf autres militaires ont été hospitalisés.
L’accident s’est produit dimanche soir dans le village de Svetly, près d’Omsk (2 200 km à l’Est de Moscou), dans un camp d’entraînement pour de jeunes parachutistes. Une section entière de leur dortoir s’est écroulée, les ensevelissant sous les gravats.
Des images diffusées par la télévision russe ont montré des soldats formant une chaîne humaine pour déblayer une montagne de gravats. «Les débris ont été dégagés à moitié pour le moment», a déclaré à la télévision le commandant par intérim des troupes aéroportées russes, Nikolaï Ignatov.
Une équipe de 350 secouristes avec des chiens et un avion avec de l’équipement médical ont été dépêchés sur les lieux du drame, selon les agences russes. Le président Vladimir Poutine a présenté ses condoléances aux familles des soldats et a ordonné d’apporter «toute l’assistance médicale nécessaire» aux blessés, selon un communiqué du Kremlin.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident, les autorités soupçonnant une possible «négligence» des ouvriers qui ont rénové le centre en 2013. Le bâtiment, construit en 1975, servait entre autres à former de jeunes officiers et des conducteurs de transports de troupes.
L’effondrement de bâtiments n’est pas chose rare en Russie, notamment en dehors des grandes villes où les violations des normes de sécurité sont choses communes, facilitées par une corruption des fonctionnaires très répandue.
Samedi, une partie d’un immeuble résidentiel s’est effondrée à Perm dans l’Oural, tuant deux personnes.
AFP