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Royaume-Uni : le patronat conseille d’accélérer les préparatifs pour un Brexit sans accord


Pour la principale organisation patronale anglaise, "le choc d'une absence d'accord ne peut être que réduit, pas annulé". (Photo illustration AFP)

 La principale organisation patronale britannique, la CBI, a prévenu lundi qu’un Brexit sans accord devenait plus probable et a pressé les entreprises d’accélérer les préparatifs pour faire face à cette issue redoutée par-dessus tout des milieux d’affaires.

« Même s’il n’est pas possible de rendre notre économie imperméable à tous les dégâts que causera l’inondation du « no deal », nous pouvons poser des sacs de sable et nous protéger autant que nous pouvons », explique la directrice générale du CBI Carolyn Fairbairn dans le quotidien The Times.

Un Brexit sans accord, scénario sur lequel travaille le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, est « une possibilité sérieuse » et par conséquent les entreprises doivent s’y préparer de manière « urgente ».

Dans un rapport publié lundi, la CBI explique que l’UE est en retard dans les préparatifs par rapport au Royaume-Uni mais admet que les entreprises des deux côtés de la Manche ne pourront pas être totalement parées. « Bien que les entreprises aient dépensé des milliards dans leur plan d’urgence pour une absence d’accord, elles restent pénalisées par des conseils peu clairs, le calendrier, le coût et la complexité », selon la CBI.

« Le choc d’une absence d’accord ne peut être que réduit, pas annulé »

Le rapport montre que les grandes entreprises de secteurs très encadrés comme les services financiers sont au point, mais que d’autres sont en retard comme dans l’agriculture et l’industrie. C’est la raison pour laquelle Carolyn Fairbairn appelle le gouvernement à lancer une campagne d’information ciblant les petites entreprises, lesquelles ont le plus de mal à se préparer au Brexit sans accord.

Mais, quoi qu’il arrive, « le choc d’une absence d’accord ne peut être que réduit, pas annulé. C’est un choc qui aura des répercussions pour les années à venir », selon la patronne du CBI.

LQ/AFP

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