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Répression en Iran : deux ministres ajoutés à la liste noire des sanctions de l’UE


Plusieurs milliers de personnes ont participé à la manifestation contre le pouvoir iranien à Bruxelles. (Photo : afp)

Deux ministres iraniens et 30 autres personnes ont été sanctionnés lundi par l’Union européenne pour la répression des manifestations en Iran, dénoncée par plusieurs milliers de personnes lors d’un rassemblement d’opposants à Bruxelles.

L’Union européenne a décidé de geler les avoirs et d’interdire de séjour les représentants du pouvoir iranien impliqués dans les violations des droits fondamentaux commises en Iran au cours de la répression des manifestations organisées depuis la mort d’une jeune Kurde iranienne. Le 16 septembre, Mahsa Amini avait été arrêtée pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique.

Les ministres européens des Affaires étrangères ont sanctionné le ministre de la culture et de l’orientation islamique Mohammad-Mehdi Esmaïli, le ministre de l’Education Yousef Nouri, plusieurs parlementaires et des magistrats. La liste noire de l’UE compte désormais plus de 120 noms.

Plusieurs milliers de personnes – 6 000 selon la police – ont participé à la manifestation contre le pouvoir iranien à Bruxelles durant la réunion des ministres de l’UE. Des manifestants portaient des pancartes avec le slogan «woman-life-freedom» (femme-vie-liberté), d’autres brandissaient des drapeaux de l’époque impériale frappés d’un lion et des portraits de l’opposant Reza Pahlavi, le fils du Shah renversé en 1979 par la révolution islamique. Parmi les intervenants figurait la journaliste et militante installée aux États-Unis Masih Alinejad, une figure du mouvement anti-voile.

Un commentaire

  1. Si la répression qui sévit en Iran est des plus condamnables, je suis toujours circonspect quand des gens s’arrogent le droit de « bien penser » et surtout d’atteindre à la propriét privée, qui, pour moi, doit être sacrée.
    Ou bien il y a des tribunaux internationaux reconnus par l’Iran lui-même qui pourraient ordonner des sanctions, ou bien aucune entité ne doit faire jiustice de son propre chef, surtout si c’est l’UE, dont le passé en matière de corruption est loin d’être immaculé.