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Quand l’État allemand arrache des enfants à leurs familles


Si le problème est bien connu et depuis longtemps des eurodéputés, avocats spécialistes du droit familial et autres spécialistes de l'Allemagne, le grand public l'ignore souvent. (illustration Hervé Montaigu)

Un documentaire qui sera diffusé lundi par France 3 met en lumière le calvaire des parents non allemands qui se battent pour garder un lien avec leur enfant que l’État veut garder sur son territoire.

« Des milliers de personnes sont concernées », «Des pratiques inimaginables», «L’Allemagne se réserve le droit de garder les enfants sur son sol, un aveuglement qui crée des drames». Les extraits tous azimuts de médias français claquent au début du documentaire Déchirures de familles qui sera diffusé lundi sur France 3 Grand Est. Ils évoquent tous un même sujet : la préférence allant systématiquement au parent allemand pour la garde de l’enfant en cas de séparation d’un couple binational. Vendredi soir, le film a été diffusé en avant-première à Strasbourg au cinéma l’Odyssée et suivi d’un débat avec les protagonistes.

Le problème est grave. Pourtant, s’il est bien connu et depuis longtemps des eurodéputés, avocats spécialistes du droit familial et autres spécialistes de l’Allemagne, le grand public l’ignore souvent. À la frontière qui sépare l’Allemagne de la France ou du Luxembourg, les couples se forment naturellement dans l’Europe de Schengen. Ils font des enfants, sans savoir le risque qui plane en cas de séparation avec un Allemand. Le jour où ils l’apprennent, souvent de façon violente, c’est trop tard, ils sont pris dans une machinerie étatique. C’est ce qui s’est passé pour Séverine, Christophe et Joseph.

La première vivait en Allemagne avec son fils français (NDLR : nous l’avions déjà interviewée dans un article paru le 21 décembre 2018). Quand elle s’est séparée de son ex-conjoint dont elle dit avoir subi des violences, elle est retournée chez ses parents avec son fils dont elle avait alors l’autorité parentale. Ce dernier a été inscrit à l’école maternelle du village et continuait de voir son père. Le tribunal a convoqué cette mère avec son enfant, et le petit lui a été retiré sur-le-champ. Il est parti sans affaires, en short et t-shirt, chez son père. Un procédé normalement illégal. Après plusieurs mois, cette mère a obtenu une garde partagée, à condition de vivre sous le même toit que l’homme dont elle dit avoir été victime de violences et sa nouvelle compagne.

Interdiction de parler à la presse

Dans le débat qui a suivi le film, elle explique le harcèlement qu’elle doit subir en silence de peur qu’on lui retire son fils ou encore le chantage exercé sur elle. Obligée de consulter une pédagogue désignée par le tribunal, celle-ci lui a demandé de signer un papier dans lequel elle s’engage à retirer tous les écrits sur internet où elle parle du système familial allemand, y compris la pétition déposée au Parlement européen dans laquelle elle dénonce les pratiques de l’État allemand et du Jugendamt, l’administration chargée de la protection de la jeunesse.

Joseph, lui, n’a plus le droit de voir son enfant depuis des mois. La chambre de sa petite fille, dans laquelle elle a vécu avant la séparation, reste désespérément vide.

Christophe était sur le point d’obtenir la garde partagée de son fils en Moselle, là où la famille a toujours vécu. Il ne se remet pas de la suite des évènements. La mère s’est enfuie avec son enfant en Allemagne où elle a obtenu la garde. Il ne voit son fils plus qu’un week-end sur deux et doit tout accepter pour ne pas prendre le risque, comme Joseph, de ne plus voir son enfant. Ainsi, après une audience, il a accepté à contrecœur qu’on donne un médicament à son enfant contre l’hyperactivité, alors que celui-ci est décrit comme particulièrement calme par les gens qui le côtoient.

Dans la salle de cinéma comble, on entend les bruits de mouchoirs, et pour cause, des parents de toute la France qui sont dans cette situation sont venus assister au film dans lequel ils placent beaucoup d’espoir.

«Quand ils ont pris votre enfant, ils essayent de prendre votre argent», explique Séverine Breit, qui dit actuellement se battre pour garder sa maison, dont elle est propriétaire à 50%. Son ex-compagnon va la mettre aux enchères sans son consentement. Une nouvelle procédure coûteuse débute, mais elle est obligée de se battre, puisque quitter cette maison, c’est peut-être perdre la garde partagée. Un danger qui la ronge.

Les parents qui n’ont plus le droit de voir leur enfant sont dans l’obligation de payer une pension alimentaire et se ruinent littéralement en frais d’avocat et de justice. Ils sont exténués par des années de procédures et de souffrance.

Mandat d’arrêt contre une mère

Paule-Andrée prend la parole, la voix étranglée par les larmes : «Je voulais dire qu’ils vont beaucoup plus loin que ce qu’on voit dans le documentaire. Ils utilisent le mandat d’arrêt européen pour le simple divorce.» Cette maman en a été victime lorsque ses filles (dont le père a la garde en Allemagne) ont fait une fugue pour rejoindre leur mère. Heureusement, dans son cas, les autorité françaises ont pu le faire annuler. D’autres ont eu moins de chance et ont passé des mois en prison dans leur propre pays.

Natalie Kühlmorgen s’exprime à son tour : «Moi, je suis allemande et je peux vous dire que je n’irai plus jamais dans mon pays.» Son histoire ressemble à un film d’horreur. Mariée à un médecin français qui travaille à Strasbourg, le couple était installé à Kehl, juste de l’autre côté de la frontière. Il y a une dizaine d’années, la famille prévoyait de déménager en France. Un jour, alors qu’elle va chercher ses filles à l’école, elle ne les trouve pas. Ces dernières avaient été placées brutalement, sans qu’un jugement soit prononcé, dans une famille d’accueil pour qu’elles restent sur le sol allemand. Pendant six mois, le couple n’avait le droit qu’à quelques heures de visite, jusqu’au jour où lors d’une de ces visites les parents volent leurs propres enfants avec la complicité de la police française.

«Voilà jusqu’où l’État allemand peut aller […]. Je peux vous assurer que ce sont des blessures qui ne se referment jamais.» La fille la plus âgée est adulte aujourd’hui et est encore traumatisée par l’épisode, d’autant qu’elle aurait subi des attouchements par l’homme de la famille d’accueil. Un documentaire avait été réalisé sur cette histoire surréaliste et tous les faits sont avérés. Pourtant, la mère reprend : «Quand on raconte notre histoire, personne ne nous croit. On nous fait passer pour des fous.»

Audrey Libiez

7 plusieurs commentaires

  1. Bonjour,

    Avec du retard, merci pour votre témoignage et vos informations.

    Pour moi, la sutuation s’est netement dégradé.
    Dans un sentiment de toute puissance, conforté par un état allemand qui lui donne systématiquement raison, un état brutal et autoritaire qui pratique l’abus de pouvoir et la discrimination envers les parents non allemands, la mère à multiplié les procédures au point que ma fille ne communique plus avec son père de peur qu’il soit envoyé en prison.

    Ces jugement irresponsables et indignes d’un pays démocratiques ne peuvent engendrer que de la haine et du mépris, des décisions irrespponsables qui détruise des parents victimes mais surtout traumatisent à vie nos enfants.

    Un autre juge m’a imposé une pension alimentaire basée sur un salaire que j’ai gagné il y a 12 ans totalement déconnecté de ma réalité économique puisque je suis actuellement non imposable, pension qui ne prend pas en considération l’ensemble les voyages qui m’ont été imposés pour aller voir ma fille, ni les frais de cette nouvelle procédure estimée à env 4000 euros à ma charge sans la moindre explication.

    Le ministère des affaires étrangère suit mon dossier mais comme toutes les personnes victimes de l’état allemand ne peut pas interférer dans des décisions de justice allemande… Dans la mesure ou je ne peux pas payer l’ensemble des procédures et les amendes qui m’ont déjà été imposé, si je cumule toutes les sommes impayés, et pour en plus avoir perdu mon sang froid face à autant de malhonnêteté institutionnalisée, je devrais facilement rester 2 bonnes années dans une prison allemande… mais le pire c’est que je risque de ne plus voir ma fille avant longtemps.

    J’ai une question. Naturellement la mère à contacté un huissier en France qui vient de saisir de l’argent sur mon compte bancaire.
    Avez vous des conseils à me donner pour tenter de contester ce jugement abusif en France sachant que je n’ai plus la moindre envie de remettre les pieds dans un tribunal allemand ?

  2. Y’a t’il une association des parents à qui les enfants ont été enlevés injustement, une organisation pour qu’une pétition puisse être signé?

  3. J’habite à Thionville en Moselle et je suis séparé de mon ex-compagne allemande en novembre 2021.
    Mes enfants, sont partis avec leur mère vivre en Allemagne par tromperie et par fraude.

    Depuis janvier 2022, il m’est interdit de voir, d’entendre et de communiquer avec les enfants sans aucune raison. Ce cas n’est pas unique et concerne des milliers de parents bi-nationaux avec l’Allemagne.

    Mon ex-compagne et moi étions en train de faire une convention parentale en France et il ne restait plus qu’à la signer et la faire homologuer par un juge en France. Voyant qu’il ne restait plus que des détails à régler, j’ai autorisé la mère à partir en Allemagne avec les enfants.

    Une fois le déménagement effectué, la mère saisit la juridiction allemande par fraude et par dol (tromperie) niant ainsi tout contrat parental en cours en France et qu’elle n’était plus d’accord sur le planning des vacances et sur la pension alimentaire

    Le cauchemar commence.

    La mère dit que les enfants présentent des flash post traumatiques au retour des vacances de Noël, suite à des violences en France. Flashs post traumatiques jamais constatée par l’école ,la crèche ou confirmée par des professionnels et uniquement sur des déclarations de la mère.

    Sans aucune preuve à l’appui et uniquement sur des déclarations de la mère, le juge allemand ainsi que cet organisme, le Jugendamt, ont retenu ces accusations lors d’un procès et condamnés le père pour violences supposées en France. Violence inexistante aussi bien en France qu’en Allemagne. Mais on comprend mieux pourquoi toutes ces accusations…

    Il faut savoir que:

    1. Les juridictions allemandes en matière de litiges familiaux binationaux, ne respectent pas le droit européen, prenant des décisions discriminatoires à l’encontre du parent non présent sur son sol ou qui souhaite quitter l’Allemagne.

    2. Tout est fait dans de nombreuses audiences familiales, en Allemagne, pour forcer le parent non-résident en Allemagne à un accord en contrepartie de droit de visite ou avec l’information que tout ceci n’est que provisoire et nécessaire à la procédure. Les parents acceptent pour la plupart, mal conseillés par leur avocat, avec un traducteur qui ne traduit pas tout et se retrouvent avec des décisions à leur désavantage.

    3. Quand ils ne sont pas d’accord, des propos tenus à leur insu sont consignés dans les PV d’audience et des décisions à leur désavantage sont rendues.

    4. Tout est organisé pour aboutir :

    au retrait de l’autorité parentale du parent non-résident en Allemagne ou souhaitant quitter l’Allemagne, à l’attribution de l’autorité parentale exclusive et la fixation de la résidence au parent qui reste en Allemagne en accordant des droits de visite réduits surveillés, avec l’interdiction de parler sa langue maternelle, quand ceux-ci sont respectés.

    5. Avec un seul but maintenir l’enfant sur le territoire allemand. Des dizaines de milliers de parents en Europe sont confrontés à cette problématique, l’Allemagne refusant toute communication de statistiques et pour cause. Ces discriminations ont été dénoncées par la Parlement européen et la CEDH. En effet, une résolution du PARLEMENT européen du 29 novembre 2018, sur le rôle des services allemands de l’aide sociale à l’enfance (Jugendamt) dans les litiges familiaux transfrontières (2018/2856(RSP) a pointé du doigt et a condamné les pratiques judiciaires allemandes, connues depuis plus de 50 ans, mais enfin officialisées au niveau des instances européennes. Si la résolution du Parlement européen n’a pas de portée contraignante, celle-ci enjoint à l’Allemagne, la Commission européenne ainsi que l’ensemble des Etats-membres de l’Union européenne de traiter cette problématique pour un mettre un terme aux procédures et pratiques discriminatoires qui frappent les parents non allemands dans le cadre des litiges transfrontaliers de gardes d’enfants binationaux. À ce titre, elle enjoint aux États membres, dont la France, d’améliorer l’assistance, l’aide, le conseil et les informations juridiques pour leurs ressortissants dans les litiges familiaux transfrontaliers impliquant des enfants. Dans ce sens, la résolution rappelle aux États membres qu’il est essentiel de mettre systématiquement en oeuvre les dispositions de la convention de Vienne de 1963 et de veiller à ce que les ambassades ou les représentations consulaires soient informées dès le début de toutes les procédures de garde d’enfants impliquant leurs ressortissants et aient intégralement accès aux documents pertinents.

    Comme supposé par la consultation juridique ce dessous, la mère encouragée et soutenue par la juridiction allemande et le Jugendamt dans sa démarche « folle »a obtenu le droit exclusif de l’autorité parentale. En Allemagne, la mère et ou le père allemand a tous les droits et tout pouvoir comparé à l’autre parent non allemand. La famille française, les grands parents n’existent pas. Mon défunt père, décédé d’une longue maladie, n’a pas pu revoir ses petits-enfants. Mon oncle a fait une tentative de suicide en partie à cause de cette tragédie concernant mes deux enfants.

    Le juge allemand a également décidé que je devrais voir mes enfants dans un lieu surveillé, clos, interdiction de parler français, de parler aux enfants sur leur ancienne vie en France, de parler de leur vie en Allemagne. Si ces règles ne sont pas respectées, ce sont 6 mois de prison . On marche sur la tête, car j’irai d’office en prison, mes enfants ne me parlent qu’en français et vont me poser plein de questions. On veut les « germaniser » et les éloigner de leur culture et vie française. L’objectif est de réduire au néant leur ancien environnement social. Le juge a même demandé à ce que mon fils quitte l’école franco-allemande car parler français représente un risque. Mon avocate allemand pourra vous le confirmer.

    Ma mère,n’ayant plus aucunes nouvelles de ses petits- enfants, a tenté d’aller voir seule ses petits enfants Elle a sonné à l’entrée de l’immeuble, on lui a répondu « OUI » et après plus rien. Elle est rentrée triste et désespérée de ne pas avoir vu ces deux anges.

    Pire encore, mon ex compagne accuse ma mère de vouloir kidnapper ses petits-enfants. Ella a averti la police allemande et le juge allemand du tribunal de Freiburg qu’elle était venue dans une voiture « inconnue » et qu’elle logeait dans un hôtel inconnu, le tout avec ma complicité. Ce qui est complètement faux, elle s’y est rendue seule et en train. Ce n’est pas sérieux, une grand-mère de 64 ans et veuve, ne viendrait pas enlever ses petits-enfants.

    La mère se sert de ces dénonciations calomnieuses auprès des tribunaux pour dire que je suis responsable des propos tenus par ma mère à la presse et de sa visite à Freiburg. La justice allemande ne remet jamais en cause le parent allemand même si ce dernier n’apporte aucune preuve et ment ouvertement, preuve à l’appui. Ce sont plus que des discriminations.

    Suite à c’est articles de journaux et selon la loi allemande, je représente un danger supplémentaire en tant que père. J’aurais dû maîtriser ma maman et l’empêcher de vouloir voir ses deux petits-enfants.

    On m’a même accusé de trahison car sur la photo des articles de journaux, on peut y voir et y lire des documents personnels du dossier, ce qui est faux.

    Encore une fois, cet organisme et la justice allemande se servent de ces arguments pour confirmer que l’autorité parentale ne doit pas être donnée à un père irresponsable, violent et provocateur.

    Vous comprendrez aussi l’enjeu politique et économique du système judiciaire allemand et du tout-puissant Jugendamt :

    1. il n’existe pas de conseil supérieur de la magistrature (CSM) en Allemagne et dans les faits, les tribunaux aux affaires familiales sont contrôlés par le Jugendamt qui intervient dans toutes les affaires où il y a au moins un enfant. Il n’intervient pas avec un conseil, ou une aide visant à alléger le travail du juge, mais il est partie prenante au litige. Il est en fait le « troisième parent » de l’enfant et c’est le parent qui a beaucoup plus de droits sur l’enfant que les parents naturels

    2. le Jugendamt intervient en tant que troisième parent (parent étatique) et non pas en tant que conseiller ou expert du juge dans tous les arrêts ou ordonnances des tribunaux aux affaires familiales allemands où nous pouvons clairement lire que les parties en cause sont la mère, le père et le Jugendamt.

    3. En Allemagne, toutes les décisions juridiques relatives aux relations entre les enfants, leurs parents et l’État, mais également toutes les actions de tous les intervenants dans le domaine des affaires familiales, y compris les avocats sont guidées par le concept « bien-être des enfants ». Mais il s’agit plutôt du « bien-être au travers de l’enfant ». L’intérêt supérieur de l’enfant, tel qu’il est défini dans les conventions internationales comme la Convention des droits de l’enfant de New York de 1990 s’entend comme la nécessité de garantir à l’enfant un contact, une relation stable avec ses deux parents, indépendamment de leur culture ou de leur origine. En revanche, le terme de Kindeswohl ou Wohl des Kindes traduit la volonté du législateur allemand de masquer un concept politique qui détourne la finalité de cette convention. En effet, en Allemand, la traduction exacte du concept de « l’intérêt supérieur de l’enfant » est das beste Interesse des Kindes. Mais cette expression n’apparaît nulle part dans les lois allemandes, ni dans les décisions des tribunaux allemands. Le Kindeswohl doit donc être interprété dans le sens politique d’une communauté allemande qui, sous l’autorité politique locale du Jugendamt, se déclare d’office propriétaire de tous les enfants qui se trouvent sous sa juridiction et laisse la charge de leur éducation aux parents biologiques uniquement si ils correspondent au bon ordre économique et social de la communauté allemande. Dès lors, un parent non allemand qui se sépare de son conjoint allemand est immédiatement identifié comme une menace, un danger pour l’intérêt de la communauté. On parle alors de Kindeswohlgefärdung que représente ce parent, par le simple fait qu’il n’est pas allemand ; ne pas être allemand, ne pas penser allemand, parler une autre langue que l’allemand, avoir une Weltanschauung qui n’est pas celle des Allemands, signifie être une menace pour son enfant parce qu’ on est une menace pour le bien être de la communauté des Allemands au travers de l’enfant. Ainsi, lors d’une séparation, il y a effectivement un risque que l’enfant ne se trouve plus sous le contrôle de la communauté allemande qui est représentée par le parent allemand. Dans la pratique, tous les parents étrangers qui se séparent d’un parent allemand sont surveillés, traités comme des délinquants, des violents, des fous, sans qu’ils aient fait quoi que ce soit et surtout sans aucune preuve.

    Cette situation est criminelle et relève de la maltraitance des enfants.

    Malheureusement d’autres parents français, italiens, polonais et autres sont dans cette situation silencieuse mais bien réelle. Des enfants français souffrent ! J’ai des contacts avec toutes ses personnes et associations. Elles sont prêtes à faire fonctionner leur réseau car il s’agit bel et bien d’un scandale Européen.

    Article de journaux et diffusion sur Europe 1 :

    https://actu.fr/ile-de-france/elancourt_78208/elancourt-le-combat-d-une-grand-mere-pour-ses-petits-enfants-face-a-la-justice-allemande_54562704.html

    https://www.europe1.fr/emissions/La-libre-antenne/prive-de-ses-enfants-rodolphe-denonce-les-derives-de-la-justice-allemande-4143329

    https://leparisien.fr/yvelines-78/on-ma-vole-mes-petits-enfants-une-grand-mere-denonce-la-justice-allemande-pour-les-couples-binationaux-separes-26-09-2022-3POPFLE6T5FOVHTJE2LZ6INME4.php?xtor=AD-366 [leparisien.fr]

    Articles et liens qui appuient mes propos :

    https://enfants-otages.eu/

    https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-31399QE.htm [questions.assemblee-nationale.fr]

    https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/B-8-2018-0546_FR.html [europarl.europa.eu]

    https://www.paris-normandie.fr/art/rouen/rouen–une-victoire-amere-pour-ces-parents-tentant-de-rapatrier-leur-enfant-reste-en-allemagne-EH14646046 [paris-normandie.fr]

    https://youtu.be/IiFPUzOuwe8 [youtu.be]

    https://youtu.be/_Eff356aOEw [youtu.be]

    https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20160426IPR24708/garde-l-interet-de-l-enfant-doit-prevaloir-en-cas-de-conflit-transfrontalier [europarl.europa.eu]

    http://www.joellegarriaud.com/wp-content/uploads/2013/02/120719_Taubira.pdf [joellegarriaud.com]

    http://www.joellegarriaud.com/2010/01/question-ecrite-role-du-magistrat-de-liaison-dans-la-protection-des-interets-des-enfants-en-cas-de-conflit-parental-franco-japonais-3/ [joellegarriaud.com]

    Je peux vous joindre tous les document nécéssaires.

    Nous parlons de millier d’enfants par an, ce n’est pas un cas isolé.

  4. Bonjour,

    Merci pour votre article.
    Je suis moi-même parent français d’une fille née en France qui vie maintenant en Allemagne avec sa maman.
    Un jugement familiale respectable avait initialement été établi dans un tribunal Français, qui imposait entre-autres l’inscription de notre enfant dans l’école franco-allemande de la ville ou elle habite.

    Mais suite à des désaccords avec la mère, je me suis retrouvé face à la justice Allemande.
    Même discourt, même mascarade, même blabla sur le bien-etre de l’enfant…
    Le judendamt a convoqué la mère, l’enfant, et même la grand-mère allemande de l’enfant, et indiquera sur son rapport, sans avoir fait le moindre effort pour me contacter  » Malheureusement, nous n’avons pas pu communiquer avec le père pour des raisons linguistiques »…Pour des raisons socio-pédagogiques, il faut donner raison à la mère.
    Audience humiliante que je n’aurais jamais imaginé possible dans un pays démocratique.
    j’ai été traité avec mépris, avec condescendance, pour finalement etre injustement dépossédé de la majorité de mes droits de père.
    Lorsque j’ai dénoncé l’incohérence des décisions, le juge me dira froidement :
    Vous ne communiquerez plus avec votre enfant en dehors des 3 visites annuelles qui vous seront imposées, et vous obéirez !
    Et pour couronner le tout, ce juge indiquera dans le jugement qu’il n’est pas nécessaire d’inscrire l’enfant dans une école franco-Allemande…

    Je ne trouve pas trace du documentaire que vous indiquez dans votre article à propos de l’histoire de madame Natalie Kühlmorgen. Si vous avez des infos, merci.

    Alain C
    08/2022

  5. Et ils comptent les parquer ou? Bergen-Belsen, Buchenwald, Dachau…

  6. Très surprenant cet article accablant pour le système allemand… je ne dis pas que ça n’existe pas, bien au contraire, mais le Luxembourg se défend bien également en utilisant les mandats d’arrêt européens contre des mères ayant fui des violences…
    Le prix à payer, même si l’enfant n’est pas luxembourgeois, est la rupture du lien avec le parent vivant à l’étranger au profit du parent résident au Luxembourg, peu importe l’intérêt de l’enfant, même si le parent résident à déjà été reconnu dangereux !
    Alors, je ne dirai qu’une chose, balayons devant sa porte avant de donner des leçons d’humanité aux autres pays…
    Et bon courage à tous les parents dans cette situation, que ce soit en Allemagne ou au Luxembourg.

  7. Il est dommage que toutes ces imprécisions persistent dans la presse française. Le problème n’est pas FRANCO-ALLEMAND. Il est ALLEMAND et par là même EUROPEEN, puisque les décisions politiques du JUGENDAMT, organisme local intouchable (une rémanence du pouvoir nazi) SONT DIRECTEMENT APPLICABLES dans toute la zone EU (sauf le DK) sans qu’un non-allemand ne puisse se défendre de manière EFFECTIVE.

    Ce grave problème touche l’ensemble des parents NON-ALLEMANDS. 99% de cas se déroulent en Allemagne, à l’intérieur du pays, sous complète couverture de l’administration allemande. Ce parents et ces enfnats sont livrés, sans pouvoir se défendre. On ne parle même pas d’eux.
    Seul 1% sont des cas ont un caractère « transfrontalier ».

    La finalité du JUGENDAMT (You-Gaine-Tamte) dont les fonctions sont celles de juge politique, parent d’Etat et 3ème partie plénipotentiare partie intégrante au débat judiciaire, (le tribunal familial ne fait que construire au travers des procédures une situation qui vient étayer la décision politique du premier) est de maintenir tout enfant de tout non-allemand dans sa juridiction, pour s’accaparer la force de travail, la formation, la fortune, les pensions, l’héritage et la descendance des parents non-allemands.

    IL EN VA DE CENTAINES DE MILLIARDS D’EUROS sur le long terme et de rien d’autre. Le JUGENDAMT et ses « freie Träger » EST LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE EN ALLEMAGNE.

    Au cours des 20 dernières années; il a retenu 1,2 millions d’enfants en Allemagne qu’il a germanisé METHODIQUEMENT avec l’accord de la COMMISSION EUROPEENNE.

    J’ai déposé la première pétition en décembre 2006, contre ce que je n’appelais pas encore un « crime de masse de légalité allemande », celle qui a mené à la résolution du Parlement Européen de novembre 2018. Une résulution qui a été entièrement torpillée par les Allemands.

    Pour avoir révélé ce crime de masse de légalité allemande et tenté d’expliquer les mécanismes cachés de cette organisation structurée dans sa forme et sa mission actuelle par ordonnance du 1er février 1939, l’Italie et la France honteusement ignares m’ont fait un procès politique à la solde des Allemands pour me décrédibiliser et me faire taire.

    Elles m’ont enfermé 4 ans en prison, entre 2012 et 2016;
    Pour que la résolution ne puisse voir le jour.

    Olivier Karrer
    Mai 2019