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Projet d’attentat au Royaume-Uni : quatre néo-nazis arrêtés dont des militaires


Les quatre hommes soupçonnés de préparer des attentats sur le sol britannique appartiendraient au groupe néonazi "National Action" qui a été interdit en décembre 2016 en vertu de la législation antiterroriste britannique. (illustration AFP)

Des militaires figurent parmi les quatre néo-nazis présumés soupçonnés de préparer des actes terroristes arrêtés mardi par la police dans les West Midlands (centre de l’Angleterre), a annoncé le ministère britannique de la Défense.

« Nous sommes en mesure de confirmer que plusieurs membres de l’armée ont été arrêtés par la police », a indiqué le ministère dans un communiqué, sans toutefois en préciser le nombre. Ces arrestations sont le fruit d’une coopération policière entre différents services de contre-terrorisme de plusieurs villes du pays. Selon la police, il n’y avait pas de menace imminente.

Les quatre hommes soupçonnés de préparer des attentats sur le sol britannique appartiendraient au groupe néonazi « National Action » qui a été interdit en décembre 2016 en vertu de la législation antiterroriste britannique. Ils sont âgés de 22 à 32 ans, selon la police qui n’a pas donné leur identité. Les quatre suspects qui faisaient l’objet d’une surveillance policière sont actuellement détenus au poste de police des West Midlands. Ils vivaient dans différents endroits du Royaume-Uni : Birmingham, Powys (Pays de Galles), Ipswich et Northampton. Des perquisitions à leurs domiciles étaient en cours.

En décembre, la ministre de l’Intérieur Amber Rudd avait qualifié l’organisation National Action de « raciste, antisémite et homophobe » et estimé qu’elle « n’a pas sa place au Royaume Uni ». L’organisation avait salué le « sacrifice » du meurtrier de Jo Cox, la députée travailliste assassinée en juin 2016, peu avant le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’UE, par un sympathisant néo-nazi.

« National Action » est le premier groupe d’extrême-droite à avoir été interdit. Toute personne membre de l’organisation ou sympathisant s’expose à des poursuites criminelles pouvant entraîner jusqu’à une peine de dix ans d’emprisonnement. Selon la police, 22 membres suspectés d’appartenir à l’association ont été arrêtés en 2016.

Le Quotidien/AFP