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Poutine en Iran pour parler de la Syrie


Le président russe Vladimir Poutine rencontre le 23 novembre 2015 à Téhéran le guide suprême Ali Khamenei pour évoquer le conflit en Syrie. (Photo : AFP)

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé lundi à Téhéran où il doit évoquer le conflit en Syrie avec le guide suprême Ali Khamenei avant de participer à un sommet des pays exportateurs de gaz, a annoncé l’agence officielle Irna.

Vladimir Poutine devait se rendre directement à la résidence de l’ayatollah Khamenei avec qui il doit s’entretenir de questions internationales, en particulier de la Syrie où l’Iran et la Russie sont engagés au côté du régime de Bachar al-Assad contre les rebelles et les jihadistes.

L’ayatollah Khamenei est la plus haute autorité politique et religieuse d’Iran, mais également chef suprême des armées. Les deux dirigeants s’étaient rencontrés déjà en 2007. Après cet entretien, Vladimir Poutine se rendra au sommet des pays exportateurs de gaz auxquels assisteront huit autres présidents et chefs de gouvernement.

Parmi eux figurent les président Nicolas Maduro (Venezuela), Evo Morales (Bolivie), Muhammadu Buhari (Nigeria) et Teodoro Obiang Nguema (Guinée-équatoriale). Le guide a reçu lundi matin MM. Maduro, Buhari et Nguema.

La Russie est intervenue le 30 septembre dans le conflit en lançant une campagne aérienne contre les groupes rebelles et jihadistes pour venir en aide aux forces du président Bachar al-Assad qui étaient en mauvaise posture.

Elle souhaite constituer une coalition internationale qui intègrerait l’Iran, la Jordanie et d’autres pays de la région, ainsi que les Occidentaux, afin de lutter contre l’organisation jihadiste Etat islamique (EI).

L’EI, qui occupe de vastes territoires en Syrie et en Irak voisin, a également revendiqué de nombreux attentats meurtriers à l’étranger, dont ceux de Paris le 13 novembre (130 morts) et celui contre l’avion russe qui s’est écrasé dans le Sinaï égyptien le 31 octobre (224 morts).

L’Iran est l’autre grand allié du régime Assad auquel il apporte une assistance militaire, notamment par l’envoi de «conseillers» et de «volontaires» sur le terrain dont une cinquantaine sont morts depuis plus d’un mois.

AFP/M.R.